Du Baerenstall au Lac Noir II

Baerenstall - Glasborn - Wettstein - Hautes Huttes - Lac Noir - Wettstein - Glasborn - Baerenstall

Description de la randonnée
Départ 

Cimetière militaire allemand du Baerenstall.

Direction Munster et Hohrodberg

Propriétés 

Distance : 15 km

Dénivelé : 400 m 

Restauration : Auberge du Lac Noir

Carte IGN : 3718 OT

Remarques

Promenade agréable sur la crête avec de

beaux points de vue sur la vallée Munster et

le val d'Orbey et un parcours sur les rochers

autour du Lac Noir.  

Au Baerenstall, prendre le GR 532 (rectangle jaune) jusqu'au Wettstein en passant par le Glasborn.

 

Par le chemin, rejoindre Mussmiss et revenir sur le GR pour passer au-dessus des Hautes Huttes et rejoindre le Lac Noir.

 

Prendre le sentier circulaire (chevalet jaune) autour du Lac Noir.  Ce sentier passe au-dessus de la centrale hydro-électrique à travers les moraines (à éviter en hiver ou par temps humide).

 

Revenir au point de départ par le même chemin.

 

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Julien Green aux Hautes-Huttes

" ...Les grandes vacances me trouvèrent dans un village alsacien. Un village, c'est beaucoup dire. Avec un ami, j'étais allé d'abord à Orbey où nous passâmes un jour et ce fut là, dans une chambre d'hôtel, que j'écrivis la première page de mon roman. De temps à autre ; le bruit strident d'une scierie venait découper le silence en tranches fines. A cela s'ajoutait l'horreur d'une tenture où se voyaient, à intervalles réguliers, des disques rouges qui faisaient irrésistiblement songer à des cous de guillotinés. Nous partîmes le lendemain pour un endroit perdu d'où l'on apercevait, si j'ai bon souvenir, le sommet du Linge qui fut le théâtre de violents combats en 1917.

 

On ne pouvait appeler village le lieu dit Hautes-Huttes. Il n'y avait qu'une seule maison, l'auberge, sur la route au-delà de laquelle de grands prés descendaient en pente douce au fond d'une vallée. Travailler là était un délice. Mon camarade écrivait son roman et j'écrivais le mien dont la première page m'avait été donnée dans la chambre aux sinistres tentures.

 

A Hautes-Huttes, le silence était profond, presque troublant. J'étais heureux d'entendre le chant d'une cigale qui essayait à elle seule d'imiter la scierie d'Orbey. Parfois aussi montait d'un blé du voisinage le chuchotement d'une pierre aiguisant la faux d'un moissoneur.

Chaque fois que je levais les yeux de ma page, j'admirais le paysage idéal qui semblait ne parler que de bonheur : sous un ciel bleu éclatant, des collines, des bois, des pâturages en bordure de champs blonds et roux... "

 

Adrienne Mesurat : Julien Green : 1994.

Julien Green en 1933 : source Wickipedia.

 

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