De Rodern à Orschwiller

Rodern - Anciennes mines de charbon - Saint-Hippolyte - Orschwiller - Saint-Hippolyte - Rodern

Description de la randonnée
Départ 

Rodern 

Propriétés 

Distance : 11 km

Dénivelé : 260 m

Restauration : nombreuses possibilités à

Saint-Hippolyte.

Carte IGN : 3718 OT

Remarques 

Après une montée en forêt, la promenade

se déroule à travers le vignoble et ne présente

aucune difficulté.

 

L'occasion de visiter trois beaux villages du

vignoble alsacien.

 

Belles vues sur la plaine d'Alsace ; à faire

par une belle journée d'automne.

Traverser le village de Rodern par la rue du Gloeckelberg et rejoindre le chemin (croix jaune) qui contourne le Gloeckelberg en passant par les anciennes mines de houille.

 

Emprunter le chemin creux (disque bleu) qui mène à Saint Hippolyte.

 

Visiter le village et se diriger vers Orschwiller (triangle bleu).

 

Revenir vers Saint-Hippolyte et Rodern en empruntant le chemin de Saint Jacques de Compostelle. 

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D'Audaldovillare à Saint-Hippolyte

"...Henri II venait de ceindre la couronne depuis quelques mois lorsqu’il se rendit en Alsace, l’un des plus beaux fleurons de son royaume. Strasbourg était alors occupé à la construction de son incomparable cathédrale. Le nouvel empereur voulut contribuer d’une manière vraiment princière aux immenses frais qu’entraînèrent les premiers travaux.

 

C’est à cette époque qu'il vint visiter le monastère de San Bilt ou Saint-Hippolyte, entre Strasbourg et Colmar. Saint-Hippolyte est une jolie petite ville du Haut-Rhin située près de Ribeauvillé, au pied d’une montagne couronnée par les ruines imposantes du château de Haut-Koenigsbourg, dans une contrée riche en vignobles et non loin du chemin de fer de Strasbourg à Bâle.

 

Une bulle du pape Etienne III, du 26 février 757, donna à Fulrad, abbé de Saint-Denys, la permission de bâtir des monastères dans les terres qui lui appartenaient en propre, soit qu’il les eût achetées, soit qu’elles fussent sa part de l’héritage paternel. Fort de cette autorisation, Fulrad fonda un monastère dans un endroit nommé Audaldovillar, et le dédia à Saint Hippolyte. Il y déposa le corps de ce saint martyr qu’il avait apporté de Rome et et qu'il avait obtenu en 764 du pape Paul 1er, avec plusieurs autres reliques. De là le nom de Saint Hippolyte donné plus tard à ce lieu béni.

L'empereur Lothaire II donna aux ducs de Lorraine l'avocatie de la ville de Saint Hippolyte. Saint Hippolyte fut cédé à la France par le traité de Westphalie , il fut restitué à la Lorraine par le traité de Paris de 1718 et restitué à l'Alsace en 1790.

…"

Saint Odilon abbé de Cluny : abbé P. Jardet, chanoine honoraire d'Autun, Aumônier des religieuses de Saint Joseph de Cluny : 1898.

 

"... D'après les récits de différents historiens, Fulrade était conseiller du roi Pépin, chapelain de son palais, archiprêtre des royaumes d'Austrasie et de Neustrie et de Bourgogne, et archichapelain, comme on dirait aujourd'hui grand aumônier de France, qui avait à sa disposition et dans sa dépendance tout le clergé qui servait à la cour. Il exerça aussi cette charge sous Carloman et sous Charlemagne, successeurs de Pépin..."

 

Le souvenir de Charlemagne à Lièpvre : Elsassland Lothringer Heimat : K. Kuntzmann 1934.

 

Reproduction : armoiries qui représentent le supplice de St Hippolyte : d'azur à Saint Hippolyte de carnation, la tête auréolée d'or, les mains croisées sur son corps et les pieds attachés à une corde de sable tirée par un cheval contourné d'argent monté par un bourreau de carnation, vêtu de gueules, tenant de sa dextre un fouet aussi de sable, le tout soutenu d'un écusson d'or chargé d'une bande de gueules surchargée de trois alérions d'argent, sommé d'une couronne de marquis aussi d'or.

Le rouge de Saint-Hippolyte

"... Alors que S.-Hippolyte dépendait du duché de Lorraine, certains hospices de cette contrée, ne pouvant suffire à leurs charges, sollicitèrent du prince une augmentation de revenus. Au lieu d'argent, le Duc leur fit cession de terres domaniales situées à S.-Hippolyte et où la vigne paraissait réussir. Tout ensemble il fournit le plan, le pineau noir de Bourgogne. Cette culture réussit et se propagea dans les environs, surtout à Rodern, où elle rencontra son meilleur site. Vers 1825 les hospices, embarrassés de la gestion de ces vignes trop loin situées, les vendirent à des particuliers.

 

MM. Hartmann de Munster achetaient dans les bonnes années des vendanges rouges de S.-Hippolyte pour leurs caves du Schlosswald. En 1858 l'empereur Napoléon III se trouvant à Plombières, époque de la fameuse conférence avec M. de Cavour, fit une visite inoppinée à cette famille, connue de tout temps pour son attachement à la cause impériale. On disait d'un Hartmann en 1815 qu'il était mort d'un bonapartisme rentré. A table, des vins de prix furent servis à l'Empereur, mais il préféra celui de S.-Hippolyte, et n'en voulu point d'autre. Si c'est là un honneur, Guillaume II en devait faire un semblable au vin de Wolxheim...."

 

Origine de la vigne rouge de S.-Hippolyte – Rodern : Revue d'Alsace 1901 : H. Danzas.

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