De Turckheim à Katzenthal

Turckheim - Chapelle Saint Wendelin - Niedermorschwihr - Weidbach - Wineckwald - Wineck - Katzenthal - Niedermorschwihr Brand - Turckheim

Description de la randonnée
Départ 

 Turckheim : monument Turenne

Propriétés

Distance : 14 km

Dénivelé : 550 m

Restauration : A l'Agneau Katzentahl

Carte IGN : 3718 OT

Remarques

Une randonnée variée, entre vignes et forêts,

et de belles vues sur trois villages typiques

de la Haute Alsace.

Se garer à Turckheim sur le parking qui se trouve à proximité du monument Turenne et de la porte de Munster. 

 

Par la rue des Tuileries, se diriger vers la Cave de Turckheim  et monter à travers la forêt jusqu'à la chapelle Saint Wendelin (chevalet bleu). 

 

Par le chemin de vigne (chevalet bleu) descendre sur Niedermorschwihr.

 

Traverser le village pour atteindre, en contrebas, le Weidenbach. Un sentier longe ce ruisseau et s'enfonce dans le vallon jusqu'à la route qui monte aux Trois Epis.

 

Prendre à droite le chemin forestier qui grimpe au Wineckwald en passant à proximité d'un refuge de chasse (disque rouge). Par les hauteurs, redescendre sur Katzentahl en passant à proximité du château du Wineck.

 

Traverser le village pour grimper au Sommerberg et descendre sur Niedermorschwihr (disque jaune).

 

Traverser le village pour atteindre le col du Brand.

 

A droite, emprunter le chemin viticole panoramique qui rejoint le vallon suivi au départ de la randonnée. Descendre sur Turckheim.

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Bref historique du Wineck

"...Ce n'est donc pas sans de sérieuses raisons que nous classons la vallée de Saint Urbain et quelques localités voisines dans le comté d'Eguisheim et que nous prétendons qu'elle était soumise à ces comtes par droit d'alleu. A elle aussi appartiennent les châteaux de Hohenack et de Wineck..."

 

L'Alsace Illustrée : Jean Daniel Schoepflin : tome 4 : 1851.

 

 

" ... Seules quatre dates jalonnent le temps, depuis 1251 jusqu'en 1502. La date de 1251 étant celle où le comte Ulrich de Ferrette offre le château à l'évêque de Strasbourg* ainsi que le château du Hohenack. L'évêque les lui confie en fief. 

 

A cette époque, le château devait exister depuis une cinquantaine d'années environ, comme nous le prouve l'analyse architecturale, ainsi que la datation par le matériel archéologique recueilli au fond du donjon dans le niveau contemporain de l'édifice. Puis en 1271, les comtes vendent le Wineck à l'évêque de Bâle et le reprennent en fief.

 

En 1361, les archiducs, successeurs des Ferrette, donnent le château à la famille Rathsamhausen. Puis, finalement, une lettre d'investiture datée de 1502 signale le château comme étant ruiné. Cette ruine a due se produire vers la fin du XVème siècle, par un incendie et un abandon total du château qui avait déjà depuis longtemps perdu tout intérêt stratégique..."

 

* Henri de Stahleck successeur de Berthold de Teck.

Annuaire de la société d'histoire et d'archéologie de Colmar : G. Meyer P. Brunel : 1973.

 

 

La succession mouvementée des comtes de Dabo-Eguisheim

Le Bernstein
Le Bernstein

Albert de Dabo mourut en 1212, dernier des mâles de cette famille illustre, et ses possessions échurent à sa fille Gertrude*. Celle-ci épousa successivement Thiébaut 1er duc de Lorraine, le comte Thiébaut IV de Champagne dit le Chansonnier et enfin le comte Simon de Linange, mais ces trois unions restèrent stériles et à sa mort en 1225, son immense héritage fut âprement disputé tant en Lorraine qu'en Alsace.

La partie alsacienne qui était constituée par les châteaux de Dabo, Guirbaden, Bernstein et Eguisheim avec leurs appartenances fut revendiquée par trois candidats. Le premier était le veuf Simon de Linange. L'évêque de Strasbourg Berthold de Teck se mit aussi sur les rangs : pour agrandir son territoire, il acheta en 1226 aux margraves de Bade, oncles maternels de Gertrude, leurs droits à la succession ; on notera que le roi Henri VII qui aurait pu invoquer en sa faveur le droit régalien de déshérence, reconnut la validité de l'acquisition par l'évêque et que le pape fit de même, le 19 janvier 1228. Le troisième candidat était le comte Frédéric II de Ferrette qui, par sa grand-mère Stéphanie de Vaudémont, était un authentique descendant des Eguisheim.

...

La guerre de succession de Dabo qui se préparait depuis le décès de Gertrude éclata en 1228. Elle dura trois ans et ravagea presque toute l'Alsace. Le comte de Linange fit rapidement la paix avec l'évêque qui lui donna en fief, dans la Basse-Alsace, le château de Dabo et une partie de Guirbaden, et le conflit, fort mouvementé, se joua entre l'armée du roi et des Ferrette et celle de l'évêque. En 1230 Henri VII abandonna la lutte moyennant le versement d'une somme d'argent par l'évêque.

Une très grave crise** que traversèrent les Ferrette à cette époque les força à plier devant l'évêque et la paix qui en 1251 clôtura le litige, consacrait la victoire totale de Henri de Stahleck, le successeur de Berthold sur le trône épiscopal de Strasbourg.

* Cette noble dame qui ne figure pas dans les manuscrits de Minnesänger, composa en allemand et en latin des chansons exprimant en particulier un amour malheureux...(L'Age d'or de la littérature en Alsace J. Dentinger 1986).

** assassinat de Frédéric II de Ferrette lors d'une rixe avec ses fils en 1233.

 

Le château de Haut-Eguisheim : l'Alsace des mérovingiens à Léon IX : Christian Wilsdorf 2011.

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