Du Rittersberg à l'Ungersberg

Huehnelmuehl - Chemin du Mittelrain - Krieghurst - Bernstein - Kasmakt - Schulwaldplatz - Reichsfeld - Bernardvillé - Andlau - Itterswiller - Nothalten - Blienschwiller - Dambach - Dieffenthal

Description de la randonnée
Départ 

Huehnelmuehl : à Châtenois prendre la

direction Scherrwiller et s'engager dans

la Route du Sel en direction de Thanvillé.

Propriétés 

Distance : 39 km

Dénivelé : 1100 m

Carte IGN : 3717 ET

Remarques 

Deux portions raides avec un peu de

portage : la montée au Rittersberg par

le chemin du Mittelrain et la montée à

Kriegshurst.

 

Départ en forêt et retour à travers les

villages viticoles.

 

Suivre la Route du Sel et prendre à droite le chemin dit du Mittelrain jusqu'au GR5 (rectangle rouge) jusqu'à l'Ortenbourg. La montée est assez raide par endroits.

 

Retourner et suivre le GR5 jusqu'à Kriegshurst, L'arrivée au carrefour de Kriegshurst est assez raide et nécessite un peu de portage.

 

Poursuivre pour rejoindre le Bernstein, Kasmarkt, Schulwaldplatz, jusqu'au pied de l'Ungersberg en suivant le chemin forestier goudronné.

 

Rejoindre, à gauche, la D 253, puis, par le Taubenthal descendre sur Reichsfeld.

 

Monter à l'église de Reichsfeld et rejoindre par les vignes Bernardvillé.

 

Contourner l'Eichelberg par la gauche et descendre sur Andlau.

 

Par la route, rejoindre Itterswiller, Nothalten, Blienschwiller et contourner Dambach rt Dieffenthal pour atteindre la chapelle du Taennelkreuz.

 

Par le vignoble, rejoindre la route du Sel et Huehnelmuehl.

Du Rittersberg à l'Ungersberg.kmz
Archives compressées en format ZIP 2.5 KB
Du Rittersberg à l'Ungersberg.gpx
Document XML 42.6 KB

L'inventaire de l'Abbaye d'Andlau en août 1790

"Le 6 août, Kolman se rend à l'abbaye pour exécuter le mandat qu'il a reçu, "accompagné, dit le procès-verbal de l'inventaire, du greffier de la municipalité préalablement assermenté, pour tenir le plumitif en cette partie et en présence du maire et du procureur de la ville".

 

Dès son arrivée à l'abbaye, le commissaire se trouve en face de la dame abbesse princesse et des dames chanoinesses capitulaires, assemblées en chapitre, qui lui présentent une protestation "contre tout avantage ou induction qu'on voudrait tirer de la confection d'inventaire au préjudice de notre chapitre, ainsi que des biens, propriétés, possessions et revenus y appartenant, et de leur libre gestion et administration, le tout reposant sur la foi de traités solennels, en vertu desquels l'Alsace est parvenue à la France et nous était garantie par lesdits traités."

Ces dames continuent en s'unissant aux réclamations et protestations faites à l'Assemblée au nom des églises et du clergé de la Basse-Alsace par l'abbé Eymar. Le tout est signé par l'abbesse princesse et les dix chanoinesses capitulaires.

 

Cette abbesse était alors Marie Truchsess de Rheinfelden, et les dames capitulaires : Mmes de Schoenau-Oeschgen, de Schoenau-Sassenheim, de Ferrette, de Reich de Reichenstein, de Rathsamhausen, de Landenberg, de Reichenstein-Intzlingen, de Reinach d'Heitwiller.

Le commissaire passa outre à la protestation et procéda à son inventaire suivant les déclarations qui lui furent faites. quand il arriva aux appartements de l'abbesse et des chanoinesses, celles-ci déclarèrent en se fondant sur l'article 12 du décret de la'Assemblée Nationale précité, que les meubles, linges et couverts (vêtements) qui s'y trouvaient avaient été achetés de leur propres deniers et ne pouvaient être inventoriés.

...

Cet inventaire, très intéressant, est trop long pour être cité en entier. Je me bornerai à indiquer les articles les plus importants ou les plus curieux des vingt et un chapitres qui le composent et témoignent de la richesse de l'abbaye.

 

En effet, en dehors du mobilier particulier de l'abbesse et des chanoinesses, l'abbaye possédait : 12 lits de maître montés, 10 de domestique, 60 douzaines de serviettes de maître, 24 de domestique, 90 chaises ou fauteuils, 10 canapés, 8 tables à jeu, etc ... une immense batterie de cuisine en cuivre, une grande quantité de vaisselle d'étain. A la cave se trouvaient 40 tonneaux jaugeant 11 425 mesures, soit 5 712 hectolitres.

 

Parmi ces tonneaux, il y en avait un cerclé de bois de 1100 mesures, soit 550 hectolitres (le fameux tonneau d'Heidelberg n'est guère que deux fois et demi plus grand, 1400 hectolitres), quatre de 450, dix de 300, etc ... tous ces derniers cerclés de fer. La cave renfermait encore des tonneaux de 10 à 40 mesures, d'une contenance totale de 700 mesures environ, "que quelques dames, dit l'inventaire, nous ont déclaré leur appartenir en propre pour les avoir achetés de leurs propres deniers et faire un petit commerce de vin, ainsi qu'elles l'ont fait dans les bonnes années de vendange".

 

Pour les promenades, on note "un carrosse à quatre personnes, une berline coupée", un cabriolet, trois chevaux de carrosse, etc...

...

En capitaux, "dettes actives" (créances), revenus de biens-fonds, rentes et dîmes de propriétés diverses, une déclaration affirmée véritable par Mme la princesse au commissaire indique annuellement ; en argent, 15 403 livres ; en froment, seigle, orge ou avoine, 2 839 boisseaux, 5 373 mesures de vin (environ 2 700 hectolitres), 141 chapons, etc ... sans compter le produit de 35 arpents (10 hectares) de prairies et de 2 238 arpents (800 hectares environ) de forêts.

L'abbaye n'avait aucune dette ("dette passive", dit l'inventaire)..."

 

L'Abbaye d'Andlau en Alsace, sa désaffectation en 1790 par le Dr Geschwind 1903 dans Mémoires de l'Académie des Sciences de Toulouse.

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0

A la une

De Turckheim à Niedermorschwihr par le pavillon Foch !

La ville fortifiée de Neuf-Brisach !

Murbach : grandeur et décadence d'une abbaye princière !