Du Niehland à Osenbuhr par le Schauenberg

Niehland - ND du Hubel - Schauenberg - Osenbuhr - Heiliger Baum - ND du Hubel - Niehland

Description de la randonnée
Départ 

Le col du Niehland : rejoindre Westhalten,

monter la rue de l'église et prendre la

petite route goudronnée qui conduit au col.

Propriétés

Distance : 15 km

Dénivelé : 500 m

Restauration : Auberge au Bon Chasseur

à Osenbuhr (03 89 49 33 97).

Autre point de ravitaillement : le Schauenberg

Carte IGN : 3719 OT

Remarques 

Une randonnée classique, mais pittoresque,

qui permet de longer les falaises de grès

qui dominent la plaine d'Alsace et au retour

de traverser la belle forêt du Hohberg.

Prendre la petite route goudronnée sur la gauche qui grimpe jusqu’à ND du Hubel.

Partir à droite pour rejoindre le sentier (losange rouge) qui mène au  Schauenberg. Ce sentier balisé longe les falaises pour rejoindre ce lieu de pèlerinage.

Rejoindre le parking puis emprunter le sentier (losange rouge) qui mène à la maison forestière au-dessus de Gueberschwihr.

 

Emprunter pendant quelques mètres la route qui va à Osenbuhr, puis prendre le chemin sur la gauche (losange rouge) jusqu’à Osenbuhr en passant à proximité du couvent Saint Marc.

Pour le retour, reprendre le même chemin jusqu’au sentier (triangle rouge direction Rouffach) et rejoindre à travers la forêt du Hohberg le lieu dit Heiligen Baum puis ND du Hubel et Niehland.

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Le Schauenberg

 

"Pour y monter, nous suivons un chemin creux à travers les vignes derrière le village (Pfaffenheim), non sans nous arrêter un instant à la chapelle ruinée de Saint Léonard. Dans les vignes, les ceps sont énormes, si élevés que pour cueillir le raisin aux vendanges il faut souvent employer des échelles. Plus haut, la montagne porte des bois de châtaigniers qui donnent beaucoup de fruits.

 

Puis une avenue de grands marronniers, avec un chemin de croix sur le côté, conduit sur une terrasse terminée par un escarpement rocheux. Sur le chemin de croix on voit des figures grossières en grès sculptées, représentant le Christ priant au jardin des Oliviers, saint Pierre avec un coutelas à la main, les autres disciples endormis.

 

La chapelle du pèlerinage s'élève sur la terrasse, avec sa façade blanche visible au loin. Beaucoup d'ex-voto à l'intérieur : entre autres un obus tiré sur la chapelle le 30 octobre 1870 par une colonne de l'armée allemande aux prises avec des franc-tireurs alsaciens. Deux de ces francs-tireurs ont été pendus le même jour, l'un à un croc dans le village de Pfaffenheim, l'autre à un arbre au bord de la route, par les soldats allemands.

 

Une maison forestière où les pélerins ont à boire et à manger, est attenante à la chapelle. La terrasse en saillie qui porte la chapelle et l'auberge est un banc de grès vosgien. Dans l'avenue, un autre rocher, surmonté d'une croix, présente un creux considéré comme une empreinte du pied ou de la griffe du diable par les bonnes gens des villages environnants."

 

Charles Grad : l'Alsace le pays et ses habitants 1888.

Photo Moedermens.

L'église Saint-Martin de Pfaffenheim et les vicissitudes d'un clocher !

Seul le choeur, caractéristique de la transition entre le roman et le gothique, subsiste encore de l'ancienne église du XIIIème siècle. Une lithographie de Jacques Rothmuller  datant de 1820 permet de se faire une idée de l'aspect de l'église ancienne et du clocher.  

L'évolution démographique a conduit à des travaux d'agrandissement en 1836 et à la destruction de la nef.

 

Voici ce qu'en dit Huot (Vosges au Rhin, excursions et causeries alsaciennes 1866) : "Pfaffenheim, avec une charmante abside romane à laquelle on a soudé une église moderne  dorée, peinturlurée, à colonnes de plâtre jouant le marbre, mais le jouant fort mal".

 

Suite à des malfaçons qui rendaient les réparations difficiles, il a été décidé de reconstruire l'édifice en 1892. On peut se faire une idée de l'état de l'édifice à travers une lithographie éditée en 1894.

Malheureusement, le 5 février 1945, jour de la libération, un soldat américain trébuchant sur l'escalier de la mairie appuya malencontreusement sur la gachette de son arme déclenchant un tir nourri, notamment sur le clocher où pouvait encore se cacher un allemand et la charpente brûla.

En 1972, une décison ministérielle conduisit à la construction d'un campanille et à la destruction de l'ancien clocher.

 

d'après Historique de l'église Saint Martin de Pfaffenheim : Romain Siry : 3 octobre 1993.

Lithographies : Historique de l'église Saint Martin de Pfaffenheim.

Photo : Bernard Chenal.

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