Description de la randonnée |
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Départ |
Munster à proximité du Chemin du Dumbuhl. |
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Propriétés |
Distance : 5,5 km Dénivelé : 230 m Carte IGN : 3719 OT |
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Remarques |
Une promenade circulaire que l'on doit au Club Vosgien et à l'Office du Tourisme de Munster à travers la forêt du Schlosswald qui permet aussi de découvrir les ruines du château de Schwarzenbourg.
Belles vues sur l'entrée et le fond de la vallée de Munster ainsi que sur le vallon d'Eschbach.
La promenade se déroule essentiellement en forêt et ne présente aucune difficulté. |
Se garer à proximité de la résidence Belle-Vue et prendre le sentier circulaire (circulaire bleu ou triangle bleu) qui conduit au Schlosswald.
Rejoindre Schwarzenbourg, puis la Terrasse Napoléon.
Poursuivre à travers forêt jusqu'au gîte de la Chouette à Geissbach (triangle bleu) avant de descendre sur Munster en contournant le Dumbuhlkopf (disque jaune).
Dans les oubliettes du Schwarzenbourg
"Schwarzenburg, château fort près de l'abbaye de Saint Grégoire, au val de Munster fut bâti sur la sommité de la montagne, en 1261, par un seigneur de Geroldseck, malgré l'abbé, à qui la montagne appartenait. C'est dans ce château que l'évêque de Bâle fit enfermer, en 1293, le prévôt Roesselmann*, de Colmar, coupable de trahison, pour le soustraire à la vengeance du roi Adolphe. La famille noble des Beger de Geispoltzheim reçut ce château en fief de l'évêque de Bâle en 1402 ; et après leur extinction, le fief passa à des possesseurs plébéiens. En 1670, Jacques Gauthier, alors conseiller et plus tard procureur-général au conseil souverain d'Alsace, y succéda à Pierre Schoer. Le fils de Gauthier le vendit, ainsi que la montagne, en 1725, à l'abbaye qui n'avait cessé de les revendiquer comme sa propriété."
Histoire par ordre de seigneuries des villes, villages et hameaux de la Basse Alsace selon Schoepflin tome troisième p. 336-337 1829.
* " fils du héros Jean Roesselmann, Guillaume Roesselmann est nommé en 1281 Schultheiss de Colmar. Il profite de la levée d'un impôt pour se rebeller avec les bourgeois de Colmar en 1284 contre le bailli représentant de l'empereur et s'en prend à des possessions habsbourgeoises. En 1285, Rodolphe assiège la ville, ramène l'ordre et met Guillaume en fuite. Rodolphe mort en 1291, Roeselmann réapparaît, prend le parti d'Albert de Habsbourg malgré les démêlés avec son père, contre Adolphe de Nassau. Nassau emporte la compétition pour le trône : Colmar refuse d'abord de lui prêter serment d'allégeance. Roesselmann finit par céder, prête serment, mais le 10 septembre 1293 ouvre les portes de la ville aux ennemis de l'empereur, dont le célèbre Anselme II de Ribeaupierre.
Aussitôt Nassau envahit les terres de Ribeaupierre, assiège Colmar et obtient la reddition de la ville après douze semaines. Anselme est fait prisonnier puis gracié. Roesselmann, convaincu de haute trahison, est exposé en public et enfermé en prison où il finit ses jours dans l'oubliette de Schwartzenbourg, vers 1295."
Base numérique du Patrimoine d'Alsace CRDP d'Alsace.
Reproduction : Schwarzenbourg J. Rothmuller 1839.
La fin du cheval de Napoléon
"...La place Napoléon tire son nom d'un cheval qui avait appartenu au grand empereur et que M. Hartmann*, qui était devenu l'acquéreur après les Cent Jours, y fit enterrer.
Ce culte des chevaux ayant appartenu à des hommes historiques était le faible de M. Hartmann, qui devint successivement possesseur du cheval de bataille du général Rapp, son ami d'enfance, et d'un cheval blanc du général Foy ; il le monta pendant plusieurs années et le fit empailler pour le conserver au Schlosswald, en souvenir de son ancien ami qu'il y avait fêté en 1821..."
* Frédéric Hartmann 1772-1861.
La Vallée de Munster et les Vosges Centrales : Jean Bresch 1871.
Reproduction : Napoléon à Wagram : Horace Vernet.
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