Sur les hauteurs de Rombach

Liepvre - Rombach - Prérebois - Salière - Roche du Cheval Tombé - Place des Charpentiers - Roche des Fées - Chalmont - Liepvre

Description de la randonnée
Départ 

Liepvre (Se garer sur le parking de la

salle polyvalente).

Propriétés

Distance : 18 km

Dénivelé : 750 m

Restauration : repas tiré du sac.

Carte IGN : 3717 ET

Remarques 

Etonnante cette randonnée, beaux points de

vue du côté de Prérebois et rochers

impressionnants sur les hauteurs.

 

Moins connus que le massif du Taennchel,

les hauteurs de Rombach méritent une visite.

Traverser Rombach et près de la Chapelle tourner à droite pour se diriger vers Prérebois et Naugigoutte sur une petite route goudronnée qui mène ensuite au Col de Fouchy (disque bleu).

Un peu avant le col, tourner à droite (chemin non balisé) pour re joindre litinéraire (disque vert) qui mène au Rocher de la Salière et poursuivre jusqu'à la Roche du Cheval tombé.

Revenir sur ses pas et prendre ensuite la direction de la Place des Charpentiers (GR rectangle jaune) pour rejoindre la Roche des Fées.

 

Quitter le GR aux Roches Rondes pour prendre l'itinéraire (croix verte) qui mène au col du Petit Haut.

 

Un sentier (triangle bleu) permet de rejoindre le GR 532 (rectangle jaune) qui mène au Chalmont pour descendre sur Liepvre.

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La Val de Liepvre : une enclave lorraine en Alsace

"L'aspect même des villages rattache le Val de Liepvre à la Lorraine plutôt qu'à l'Alsace : dans les localités de langue allemande les plus voisines, Châtenois, Kinzheim, Saint-Hippolyte même, qui cependant appartenaient aux ducs lorrains, les constructions sont toutes du type alsacien bien connu : des traverses en bois consolident la maçonnerie, les maisons ont pignons sur rue, les toits sont élevés, débordent largement sur les murs, ont parfois deux ou trois étages superposés. Rien de tel dans le Val de Liepvre : les murs sont entièrement en pierres, les toits d'une seule venue et peu débordants, l'ensemble de la construction parallèle et non perpendiculaire à la rue.

 

Quand on arrive de Saint Dié à Liepvre, on n'a pas l'impression d'avoir changé de province, malgré la traversée des Vosges ; qu'on pousse, en suivant la vallée, jusqu'à Châtenois, le changement frappera les yeux les moins avertis. Seul, Sainte-Marie-aux-Mines a un fort noyau d'habitants de langue allemande : ceci tient à ce que, dans la seconde moitié du seizième siècle et au dix- septième, on y fit venir, pour l'exploitation des mines, des ouvriers saxons qui étaient fort experts en ce genre de travail, qui s'y fixèrent et conservèrent leur parler tudesque.

....

Reste à expliquer un cas assez singulier, celui de L'Allemand-Rombach. Dans cette commune, dont le nom semblerait indiquer une population de langue allemande, le français est, plus encore qu'à Liepvre, l'idiome unique. Et depuis longtemps : ici également, les anciens documents sont rédigés en français. Les noms de lieu-dits de ce vaste ban sont tous français : la Hingrie, la Chambrette, le Chalmont, le Pré-Rebois, la Vaurière, le Chat-Pendu, et les nombreux noms en goutte, qui désignent une pettite vallée arrosée d'un ruisseau : Hargoutte, Naugigoutte, Biagoutte, Pierreusegoutte, etc ..; enfin, nous avons des listes des habitants du village en 1585 et 1588 où, sur 64 noms d'une part, 49 de l'autre, on en relève à peine 3 ou 4 d'origine allemande. Et, d'autre part, le nom du village est encore plus ancien : la Cosmographie de Sébastien Munster, publiée à Bâle en 1550, l'appelle Germanicum Rumpach ; le Dénombrement du duché de Lorraine, rédigé en 1594 par Thierry Alix, président de la chambre des comptes, l'écrit comme maintenant ; des actes de 1519 orthographient Alman Rombach et Laleman Ronba ; en remontant à 1486, on trouve Lalman Rombach.

 

Pour expliquer cette anomalie, il faut envisager séparément les deux parties du nom, la rapprocher de noms de localités analogues : Grand-Rombach et Petit-Rombach, hameaux dépendant de Sainte Croix-aux-Mines, donc limitrophes de L'Allemand-Rombach, Robach près de Saint-Dié, Rombas entre Briey, Thionville et Metz, dont la forme primitive est Rombac, Martelange-Rombach dans le grand-duché de Luxembourg, district de Diekirch. Il semble que la terminaison de tous ces mots n'est pas l'allemand bach, ruisseau, mais le celtique acus, qui se trouve dans tant de noms de lieux de notre pays, le b faisiant partie ici du radical...

 

A l'époque gallo-romaine, le suffixe acus se joignait d'ordinaire à un nom de personne, pour former le nom du domaine possédé par cette personne.

...

Quand à la première partie du nom de L'Allemand-Rombach c'est sans doute que, à une époque lointaine, il s'y trouva quelques habitants de langue allemande. A moins  que ce nom de L'Allemand ne soit la corruption, due à l'étymologie populaire, dont le travail est toujours si curieux, de quelque autre mot que nous ne pouvons plus discerner dans les brumes du passé."

 

Emile Duvernoy : Une Enclave Lorraine en Alsace : Mémoires de l'Académie de Stanislas (Nancy) 1911.

Blason de Rombach le Franc.

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Commentaires: 2
  • #1

    Marie-José Sester (samedi, 24 mars 2018 20:02)

    Bonjour
    Je serai intéressée pour recevoir le descriptif de cette balade.
    d"avance merci

  • #2

    Bruno (dimanche, 25 mars 2018 09:46)

    Le descriptif est sommaire j'en conviens. Si vous avez installé Google Earth vous pouvez visualiser la randonnée en cliquant sur téléchargement. Compte tenu du nombre de sentiers, et pour ne pas se perdre, je pense que la carte IGN 3717 ET est nécessaire.
    Il est possible de raccourcir en évitant le passage par le col de Fouchy mais la promenade du côté de Prérebois offre de belles vues.

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