Un petit tour au Bollenberg

Zimmerbach - Wihr-au-Val - Soultzbach - Firstplan - Wintzfelden - Orschwihr - Bollenberg - Rouffach - Pfaffenheim - Voegtlingshoffen - Eguisheim - Turckheim - Zimmerbach

Description de la randonnée
Départ Zimmerbach
Propriétés 

Distance : 65 km

Dénivelé : 1040 m

Restauration : Au Vieux Pressoir Bollenberg

Remarques 

Circuit varié et assez sportif : montée du

Firstplan par la forêt, prairies de Wintzfelden,

vignoble et villages pittoresques.

 

Au Bollenberg, très belle vue  sur les massifs

du Petit et du Grand Ballon.

Par la D10, rejoindre Wihr au Val et traverser la D417 pour aller à Soultzbach.

 

Se diriger vers Wasserbourg, puis, à gauche monter au Firstplan (750m).

 

Descendre sur Osenbach et prendre à droite la petite route qui mène à Wintzfelden.

 

Se diriger vers Soultzmatt et avant les Sources monter à droite à la Gauchmatt.

 

Au cimetière roumain, prendre à gauche pour aller à Orschwihr en passant par la chapelle du Val du Pâtre.

 

A Orschwihr, rejoindre la piste cyclable qui longe le Bollenberg jusqu'à Bergholtz.

 

Se diriger vers la D83 et prendre la piste cyclable et la petite route qui monte au Bollenberg.

 

NB : il est possible de rejoindre le Bollenberg à partir d'Orschwihr mais environ 1 km de route n'est pas gourdronné.

 

Descendre du Bollenberg pour se diriger vers Rouffach. Passer derrière la Maison Muré et rejoindre la petite route qui passe derrière l'Hôpital pour atteindre Pfaffenheim.

 

Prendre la direction du Schauenberg et aller à Gueberschwihr.

 

Par la côte de Voegtlinshoffen rejoindre Husseren, Eguisheim, Wettolsheim, Wintzenheim et Turckheim.

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Arbogast et le sanglier ou l'origine du Haut-Mundat

"...Arbogast couvrit du voile de l'humilité ses travaux et ses entreprises : jamais il ne vantait ses succès ; il cachait de même ses aumônes et les grâce particulières qu'il recevait du Seigneur. Il ne cessait de demander à Dieu la conversion des infidèles, et regardait comme le plus grand bonheur qui pût lui arriver, la propagation de l'Evangile dans son diocèse.

 

Tant de vertus lui méritèrent des faveurs singulières de la part de Dieu. Sigebert, fils unique de Dagobert II, chassait un jour dans la forêt d'Ebersheim : un sanglier d'une grosseur énorme, qu'on poursuivait avec chaleur, vint en furie à la rencontre du jeune prince, éloigné en ce moment des autres chasseurs. Son cheval, effrayé, pris le mors aux dents et s'enfuit avec une telle rapidité, que Sigebert fut renversé à terre et foulé aux pieds de l'animal fougueux. Quelques historiens disent qu'il fut dangereusement blessé de cette chute ; d'autres avancent même qu'il en mourut.

 

Qui pourrait concevoir la douleur de Dagobert et de toute la famille royale, en apprenant le funeste accident qui venait d'arriver à ce fils chéri, sur qui reposaient alors les espérances du royaume ? Le monarque en fut inconsolable, et la reine pensa en mourir de chagrin. Dans cette consternation on ne trouva de ressource que dans l'évêque de Strasbourg. Arbogast fut mandé à la cour : le respectable prélat s'empressa de se rendre à la voix de son roi ; mais arrivé au palais d'Isenbourg, il versa d'abord le baume de la consolation dans le coeur du pieux Dagobert, puis demanda à s'enfermer seul dans la chapelle.

 

Il n'est pas nécessaire de dire ici que le saint prélat offrit à Dieu de ferventes prières pour le fils du roi et passa toute la nuit en oraisons. Il présenta au Seigneur le chagrin d'une famille désolée, et le conjura de rappeler à la vie l'illustre rejeton de tant de glorieux monarques : le Seigneur exauça les humbles supplications de son serviteur ; Sigerbert recouvra la santé, et Arbogast eut la consolation de le présenter sain et sauf à ses parents rendus au bonheur.

 

L'ivresse de la cour fut immense en revoyant ce jeune prince, arraché aux bras de la mort et rendu aux voeux ardents de sa famille et de tout un royaume. Comblé de bénédictions et élevé jusqu'aux cieux, le saint évêque voulut se dérober, par une prompte fuite, aux empressements et aux témoignages de reconnaissance et de vénération qui lui arrivaient de toute part ; mais Dagobert le retint auprès de sa personne et lui offrit non seulement des honneurs et des richesses, mais lui aurait donné la moitié de son royaume, si le Saint l'eût désirée.

 

Arbogast refusa tout pour lui-même ; car que pouvaient être des honneurs et des richesses à un homme qui n'estimait que la pauvreté ? Sachant cependant de quel secours les biens de ce monde peuvent être à l'Eglise, il accepta les offres du roi, à condition de transmettre à sa cathédrale les dons qui étaient offerts à sa personne. Dagobert y consentit et abandonna à Arbogast Rouffach, le palais d'Isenbourg avec tout son domaine, auquel on donna depuis cette époque le nom de Haut-Mundat, pour le distinguer du mundat de Wissembourg, accordé à l'abbaye de cette ville par le même prince. Dagobert remit l'acte authentique de cette donation entre les mains d'Arbogast, en présence des seigneurs de sa cour, et le prélat, de retour à Strasbourg, l'ayant déposé solennellement sur le grand autel de sa cathédrale, en présence de son clergé, en fit don à Notre-Dame..." 

 

Mgr Paul Guérin : Les Petits Bollandiste tome 8 1876.

Saint Arbogast : site introibo ad altare Dei.

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