La vallée de Ste Marie aux Mines par Aubure

Zimmerbach - Kientzheim - Kaysersberg - Aubure - Haut de Ribeauvillé - Lièpvre - Neubois - Thanvillé - Châtenois - Bennwihr - Zimmerbach

Description de la randonnée
Départ  Zimmerbach
Propriétés

Distance : 104 km

Dénivelé : 1150 m

Remarques 

Le col de Fréland est un peu éprouvant mais

le retour est très agréable.

 

L'essentiel du parcours  s'effectue sur des

pistes cyclables ou des voies forestières

goudronnées mais dont l'entretien laisse

parfois à désirer.

Rejoindre Ingersheim et prendre la piste cylable près des étangs.

Regagner Kaysersberg et prendre la piste cyclable qui longe la vallée de la Weiss.

Monter au col de Fréland et rejoindre le col du Haut de Ribeauvillé par la Renardière.

Descendre sur Ste Marie aux Mines et emprunter la piste cyclable de l'ancienne voie de chemin de fer jusqu'à Lièpvre.

Se diriger vers La Vancelle. Avant d'arriver au village, prendre la voie forestère à droite qui mène à Hurst, Neubois et Thanvillé.

Emprunter "la route du sel" pour rejoindre Chatenois.

Revenir à Zimmerbach par la piste cyclable.

La vallée de Sainte-Marie-auxMines par A
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Geiler de Kayserberg : des mystiques allemands à la Réforme

"L'école des mystiques allemands se prolonge, avec Henri de Nordlinguen, Nicolas de Strasbourg, Otton de Passau, à travers tout le XIVème siècle. Elle se relie à la Réforme par ce livre anonyme connu sous le nom de Théologie allemande, auquel Luther donna une notoriété nouvelle.

 

Au XVème siécle, l'éloquence religieuse retomba dans les subtilités d'où Eckhart et Tauler avaient essayé de la tirer. Le théologien le plus célèbre de ce temps est Jean Geiler de Kaisersberg. Né à Schaffhouse, en 1445, orphelin de bonne heure et recueilli par son grand-père, il garda le nom de la ville où il fut élevé.

 

Il exerça d'abord son ministère à Fribourg en Brisgau, et ensuite à Strasbourg, où il mourut en 1510. Il ne publia lui-même aucun de ses discours ; ses élèves les firent paraître successivement, soit en allemand, soit en latin ; lui-même ne les écrivit jamais, à ce qu'il paraît, que dans cette dernière langue. Le vrai mérite de Geiler de Kaiserberg, c'est la hardiesse avec laquelle il s'élève contre les abus, le courage avec lequel il proclame ce qu'il appelle la vérité.

 

Au reste, ses sermons ressemblent à ses dissertations scholastiques ; les divisions et les sous-divisions sont poussées à l'infini, les classiques latins et les Pères de l'Eglise, les légendes des saints et les anecdotes profanes s'y rencontrent pêle-mêle. C'était le goût du temps. Mais un renouvellement de la vie religieuse était proche. Le besoin de mettre la doctrine à la portée de tous et de la faire pénétrer au fond des âmes devait ramener bientôt la simplicité et la vigueur qui avaient apparu un instant chez les mystiques de la fin du XIIème siècle."

 

Adolphe Bossert : Histoire de la littérature allemande 1904

Gravure : Geiler de Kayserserberg : XVIème siècle : auteur inconnu.

 

"... M. Dacheux arrive tout naturellement à nous parler des doctrines théologiques de Geiler. C'est un des chapitres les plus intéressants, un des plus courageux de l'ouvrage.

 

La plupart des biographes précédents du docteur de Kaysersberg avaient appuyé sur les passages de ses écrits, où l'on pouvait découvrir une tendance réformatrice et, pour ainsi dire protestante.

 

Notre auteur, parcourant à son tour les nombreux écrits de Geiler, a fait une moisson plus ample encore de passages établissant, selon lui, que Geiler, loin d'être un réformateur  avant la Réforme, la combattit par avance et comme par intuition. Nous ne pouvons, en étudiant les textes, que donner raison à cette dernière manière de voir...."

 

A propos du livre "Un Réformateur Catholique à la fin du XVème siècle" de l'abbé Louis Dacheux : Rodolphe Reuss : Revue d'Alsace  1877.

 

"...Malgré son intransigeance les foules lui restèrent fidèles car il avait une manière verte et imagée, qui, si une telle dénomination avait existé à l'époque, lui aurait peut-être valu le titre de "Kanzelkabarettist" (cabarettiste de la chaire). En effet, c'est avec beaucoup d'humour qu'il faisait le portrait de ses contemporains, en racontant des histoires, des contes et des fables dont les images populaires s'imprimaient profondément dans la matière cérébrale de son auditoire. Nul doute que pendant ses sermons il y eut d'énormes éclats de rire qui auraient fait trembler les voûtes d'édifices moins solides que la cathédrale..."

 

L'âge d'or de la littérature en Alsace : J. Dentinger1986.

 

 

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