De Mutzig au Donon

Mutzig - Oberhaslach - Col des Pandours - Dabo - Abreschwiller - Le Donon - Schirmeck - Mutzig

Description de la randonnée
Départ Mutzig : parking de la Mairie
Propriétés 

Distance : 130 km

Dénivelé : 2100 m

Remarques 

Quelle est longue cette montée au Donon par

la vallée de la Saare Rouge, surtout en fin de

parcours, mais nous gardons le souvenir d'une

belle mais exigeante randonnée.

Sortir de Mutzig en direction de Dinsheim-sur-Bruche et se diriger vers Niederhaslach, Oberhaslach et le Col des Pandours (D 218).

Aller vers Wangenbourg (D 218), Obersteigen et le Dabo (D 143 - D 45).

Se diriger vers Sarrebourg, puis, prendre à gauche la petite route (D 96) Trois Fontaines, Hartzwiller pur rejoindre Abreschwiller.

 

Longer la vallée de la Saare Rouge pour atteindre le col du Donon (D 44).

Revenir par Schirmeck (D 392) à Mutzig.

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La chèvre de Dabo

"Lors des guerres entre la France et l'Autriche, vers la fin du XVIIème siècle, le château de Dagsbourg (Dabo) était presque entièrement délaissé par son propriétaire. Il servait seulement de refuge aux braconniers des environs. En 1675, les troupes autrichiennes vinrent cerner la roche du château. Les courageux tireurs du Dabo narguèrent les ennemis et leur lancèrent du haut de la roche une chèvre morte tenant entre ses pattes de devant une quenouille ornée de cette devise :

 

"So wenig ihr die Geis lehrt spinnen

So wenig werdet ihr Dagsburg gewinnen" *

 

Néanmoins les Autrichiens s'emparèrent du château ; mais déjà deux ans après, une troupe de soldats français le prit après une résistance de cinq jours."

 

* Dagsbourg se rendra le jour ou vous apprendrer à la chèvre à filer.

Robert Wolf : Récits historiques et légendaires d'Alsace 1922

L'élection de Brunon de Dagsbourg - Eguisheim

"...La mort inopinée de Damase ayant donné lieu à de vagues accusations d'empoisonnement, aucun Allemand, par crainte des violences du parti italien, n'osait accepter la tiare. Henri III, ne trouvant pas de candidat à désigner au choix des Romains, assembla à Worms les évêques et les seigneurs allemands. Un des prélats les plus éminents de l'assemblée était Brunon, évêque de Toul, de la famille des comtes de Dagsburg et d'Eguisheim. Il était allié à la famille impériale, pieux, savant, et possédait une influence considérable dans les affaires de l'Etat. Agé de quarante six ans, il en avait passé vingt deux dans l'épiscopat, et s'était occupé sans relâche de la réforme des monastères. L'empereur, les évêques, les seigneurs, les députés romains, le proclamèrent pape d'une voix unanime.

 

Brunon, effrayé de l'état de l'Eglise, et connaissant, par ses fréquents voyages à Rome, la situation des esprits, refusa, se déclara indigne, puis, accablé de sollicitations, demanda trois jours de réflexion. Après les avoir passés dans le jeûne et dans la prière, il se présenta devant l'assemblée, fit une confession publique de ses fautes, versa des larmes abondantes, s'efforça de la faire revenir sur sa détermination, et, contraint enfin d'accepter, la prit à témoin que, si le clergé et le peuple romain ne ratifiaient son élection, elle resterait sans effet. C'était le 12 février 1049, quelques jours après l'élection de Hughes comme abbé de Cluny. Le nouveau pape (Léon IX), après avoir célébré dans son diocèse les fêtes de Noël, s'achemina vers l'Italie..."

 

J.-Henri Pignot : Histoire de l'ordre de Cluny Tome 2 1868

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