De Niedermorschwihr à Zimmerbach

Niedermorschwihr - Chapelle Saint Wendelin - Hunabuhl - Carrefour des Pèlerins - Zimmerbach - Wann - Col du Brand - Niedermorschwihr

Description de la randonnée
Départ 

Niedermorschwihr, parking à proximité de

la route des Trois Epis.

Propriétés 

Distance : 13 km

Dénivelé : 300 m

Restauration : Au Raisin d'Or à Zimmerbach

Autres possibilités : Niedermorschwihr pour

un parcours inversé.

Carte IGN : 3718 OT

Remarques 

A travers vignes et forêts une promenade

panoramique dans les environs de Colmar. 

 

L'automne, quand la nature s'enflamme,

est la période idéale pour réaliser ce parcours.

Remonter la route des Trois Epis jusqu'à l'église.

 

Par la rue Saint Wendelin, se diriger vers la Chapelle Saint Wendelin (chevalet bleu) et le hameau de Hunabuhl.

 

Par la route forestière, rejoindre le carrefour des pèlerins et la route des Trois Epis. Sur la gauche, un sentier descend dans le vallon (chevalet jaune).

 

Ne pas descendre jusqu'à Turckheim mais prendre à droite le chemin qui rejoint la route des Trois Epis.

 

Traverser la route et prendre à droite le chemin qui se dirige vers Zimmerbach.

 

Un sentier, à gauche (triangle bleu) conduit à Zimmerbach.

 

Pour le retour, rebrousser chemin et se diriger vers Tuckheim. Traverser le lotissement de la Wann et par le chemin viticole passer derrière la cave vinicole.

 

S'enfoncer dans le vallon qui se dirige vers la chapelle Saint Wendelin. Prendre le deuxième chemin à droite qui contourne l'Eichberg et surplombe Turckheim.

 

Se diriger vers le col du Brand, puis vers Niedermorschwihr.

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Un clocher sauvé par manque de moyens !

" …L’église de Niedermorschwihr est dédiée à St. Gall, moine irlandais. La construction de l’église d’origine remonte aux XIIème/XIIIème siècles. De cet édifice, seul la base du clocher a été conservée avec son clocher « vrillé » probablement érigé au XVIème siècle. Au début du XIXème siècle, l’église étant devenue trop petite, le village comptant plus de 1 000 âmes, la nouvelle église est enfin achevée en 1805 … faute de moyens financiers, l’ancien clocher a heureusement été conservé … !

 

Unique en Alsace et remarquable à plus d’un titre, la flèche du clocher, construite sur une base carrée, s’élève en vrille de droite vers la gauche sur un plan octogonal. Elle culmine à 42 mètres et est recouverte de tuiles plates en terre cuite. A noter qu’avant les bombardements de décembre 1944, sa parure était constituée de tuiles vernissées de couleurs formant une composition harmonieuse , seuls quelques rares exemplaires sont conservés précieusement.

 

Concernant la torsion de la flèche, pas de légende mais une certitude : cette construction est bien volontaire. Chef d’œuvre de compagnonnage inspiré par l’influence des moines bâtisseurs, une étude détaillée réalisée en 1999/2000 par un compagnon charpentier de Strasbourg confirme cette version. 

 

Non seulement le clocher est classé M.H. mais également l’inestimable orgue « Silbermann » de 1726, joyaux de l’église, racheté par la commune en 1803 et provenant de l’église des Dominicains de Colmar... "

 

Association les clochers tors d'Europe.

Turckheim : le mur d'enceinte et les "Lochschlupfer"

" ...Le mur d'enceinte donna à la ville sa forme triangulaire, avec trois portes et quatorze tours. De ces tours il ne reste plus que quelques vestiges ; 8 étaient demi-circulaires, 6 rectangulaires – la plupart on été démolies en 1855, une année ou l'on songe aussi à la démolition des portes – pour faciliter la circulation !

 

Une pétition lancée par les bourgeois influents réussit à éviter le pire.

 

Le mur d'enceinte, d'une épaisseur variable (de 60 centimètres à pratiquement deux mètres), est conservé quasi intégralement, malgré l'ordre donné en 1673 par Louis XIV de le raser. On y pratiqua juste quelques brèches, par lesquelles purent s'enfuir en 1675, avant la bataille de Turckheim, le bourgmestre Rappenecker, le greffier Krafft et le curé Reyer. Est-ce depuis lors qu'on surnomme les habitants de Turckheim les « Lochschlupfer* » ?

 

Plus tard on restaura avec de gros galets de la Fecht, comme avaient déjà fait les ancêtres au début de la construction, avec de gros moellons de granit ou de grès. Et on continua d'adosser des maisons au mur, les habitants qui n'avaient pas les moyens le faisaient plus volontiers que ceux qui vivaient dans l'aisance.

 

… "

 

* littéralement : qui se faufilent à travers le trou.

 

Le vieux Turckheim : Roger Ehrsam : 1999. 

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