Du Firstacker au Molkenrain

Firstacker - Col Amic - Freundstein - FA du Freundstein - Camp Turenne - Rocher d'Ostein - Molkenrain - Fa du Freunstein - Col Amic - Firstacker

Description de la randonnée
Départ 

Parking situé à proximité du Firstacker

Propriétés 

Distance : 12 km

Dénivelé : 650 m

Restauration : FA du Molkenrain

Carte IGN : 3620 ET

Remarques 

La chaume du Molkenrain offre un panorama

superbe sur la plaine d'Alsace et le

Hartmannswillerkopf mais aussi sur la vallée

de Thann et le Grand Ballon.

 

La randonnée permet aussi de découvrir des

lieux historiques du moyen-âge comme le 

château  de Freundstein et de la

Grande Guerre.

Au col Amic, poursuivre vers le Grand Ballon et se garer sur le parking situé sur le bord de la route à proximité du lieu-dit Firstacker.

 

Le GR5 (rectangle rouge) longe la route pour descendre jusqu'au col Amic et permet d'atteindre la ruine du Freundstein.

 

Rejoindre la route jusqu'à la stèle Halifax et monter à la Ferme-Auberge du Freundstein.

 

En restant en contrebas, un sentier (rouge blanc rouge) conduit au Camp Turenne.

 

Descendre sur le Rocher d'Ostein pour le point de vue sur la vallée de Thann et sur le Grand Ballon.

 

Retourner au Camp Turenne et monter au Molkenrain (rectangle rouge) pour atteindre la Ferme Auberge située en contrebas.

 

Remonter sur la crête et rejoindre la FA du Freundstein (rouge blanc rouge). 

 

Rejoindre la stèle Halifax, contourner le rocher du Freundstein par la doite pour atteindre le col Amic et le Firstacker.

 

NB : pour raccourcir la randonnée, le départ peut se faire au Col Amic.

 

Une variante pour revenir du Molkenrain consiste à passer par le Silberloch (GR5 rectangle rouge) au lieu de remonter sur la crête (11 km 540 m voir fichier Google Earth ci-dessous).

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La famille d'Ostein

"...

La famille d'OSTEIN est citée dès 1135, lors de la signature de l'acte de fondation du couvent des Augustins de Goldbach, placé sous la domination de Murbach. En 1303, les OSTEIN tiennent le village* en fief des Habsbourg. En 1336, Volmar d'OSTEIN arbitre un litige portant sur des terres situées à Alschwiller**. Entre 1428 et 1434, Peter d'OSTEIN est abbé de Murbach.
En 1628, Jean-Henri d'OSTEIN est élu prince-évêque de Bâle. Son règne fut des plus lamentables en cette période où la guerre et la peste firent d'épouvantables ravages.
En 1612, son frère Jean-Georges est nommé bailli pour la Maison d'Autriche à Ensisheim. Son petit-fils Jean-François d'OSTEIN deviendra conseiller de l'archevêque électeur et préfet d'Amorbach. Le fils de ce dernier Jean-Frédéric sera, en 1741, élu archevêque de Mayence.
La famille d'OSTEIN s'éteint en 1807.
...
Les armes de la famille d'OSTEIN étaient : "D'azur à un lévrier dressé d'or, colleté de gueules". Elles rappellent celles de l'abbaye de Murbach.

 

* Ostein, village jadis situé entre Issenheim et Merxheim.

** Village disparu situé au Sud de Soultz.

 

Le site de la ville d'Issenheim (extrait).

Armoirie de la famille d'Ostein : Liftarn.

Tué en se rendant au camp Turenne (Thomannsplatz)

Allocution du docteur Georges, médecin principal de la 66ème division

 

Messieurs, Camarades 

 

C'est un suprême hommage de reconnaissance et d'affection que nous rendons, devant cette fosse fraîchement creusée, à ce jeune homme - je dirais volontiers - cet enfant - tombé hier pour la France sur les pentes de l'Hartmannsweilerkopf. Ai-je besoin de vous rappeler la douloureuse émotion que nous avons tous ressentie en apprenant hier matin que le conducteur Richard Hall, de la Section Sanitaire Américaine No 3, venait d'être mortellement frappé par un éclat d'obus, près du poste de secours de Thomannsplatz où il montait chercher des blessés ?

 

À l'Ambulance 3158, où nous éprouvons pour nos camarades américains une sincère amitié basée sur des mois de vie commune pendant laquelle il nous fut permis d'apprécier leur endurance, leur courage, et leur dévouement, le conducteur Richard Hall était estimé entre tous pour sa modestie, sa douceur, sa complaisance.

 

À peine sorti de l'université de Dartmouth, dans la générosité de son cœur d'adolescent, il apporta à la France le précieux concours de sa charité en venant relever, sur les champs de bataille d'Alsace, ceux de nos vaillants soldats blessés en combattant pour la patrie bien-aimée.

Il est mort en "Chevalier de la Bienfaisance" - en "Américain" - pour l'accomplissement d'une œuvre de bonté et de charité chrétienne.

 

Aux êtres chers qu'il a laissés dans sa patrie, au Michigan, à ses parents désolés, à son frère ainé, qui, au milieu de nous, montre une si stoïque douleur, nos hommages et l'expression de notre tristesse sont bien sincères et bien vifs !

 

Conducteur Richard Hall, vous allez reposer ici à l'ombre du drapeau tricolore, auprès de tous ces vaillants dont vous êtes l'émule. Vous faites à juste titre partie de leur bataillon sacré ! . Seul, votre corps, glorieusement mutilé, disparaît - votre âme est remontée trouver Dieu - votre souvenir, lui, reste dans nos cœurs, impérissable!

Les Français n'oublient pas! Conducteur Richard Hall – ADIEU !

 

History of te american field-service in France

Photo : stèle commémorative du Camp Turenne.

 

Jules et Jim au Molkenrain

"...c'est grâce à un journaliste, Patrice Hohwald, que François Truffaut a choisi, au printemps 1961, de tourner en Alsace les scènes de Jules Jim, avec Jeanne Moreau. "Patrice fut mon prédécesseur à l'Alsace en tant que critique de cinéma, nous raconte Pierre Louis Céréja, aujourd'hui retraité. Il entretenait une correspondance avec Truffaut. Et quand le réalisateur préparait Jules et Jim, il a sollicité son ami alsacien pour trouver le lieu idéal..."

 

Les scènes du chalet sont censées se dérouler en Autriche. Des recherches ont été faites dans ce pays et en Allemagne, "mais c'était compliqué à cause de la barrière de la langue...". Patrice a donc trouvé l'endroit idéal  avec la complicité d'un de ses amis : l'architecte mulhousien Yves Ruhlmann. "J'ai pensé au Molkenrain, où mon père m'emmenait marcher. Le chalet du ski-club de Cernay a tout de suite plu à Truffaut", a raconté l'architecte dans un article paru dans les DNA en 2008.

 

...Ce chalet qui a servi de cadre à certaines des scènes les plus marquantes du cinéma français, c'est le Sihlbach, au Molkenrain. Il est situé un peu en contre-bas de la ferme-auberge, à une vingtaine de minutes à pied du Hartmannswillerkopf, et ne doit pas être confondu avec le refuge des Amis de la Nature d'Uffholtz, plus sur la hauteur...

 

Extrait d'un article de Hervé de Chalendar paru dans l'Alsace du 02/08/2017.

 

 

"...Quand on a vu le chalet dans lequel on devait tourner les scènes de vie à trois entre Catherine, Jules et Jim, on a été très surpris. C'était un bâtiment en béton, très laid, qui appartenait à un club de ski. François a fait venir deux décorateurs pour poser des colombages partout."

 

D'après souvenirs de tournage de Raoul Coutard, directeur de la photographie du film et collaborateur régulier de Truffaut : l'Express à l'occasion des 50 ans de Jules et Jim.

 NB : ce film a aussi fait connaître une des chansons les plus célèbres interprétées par Jeanne Moreau : le tourbillon de la vie.

 

 

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