De Kolbsheim à Birckenwald

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Description de la randonnée
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Petite histoire du château d'Osthoffen

« Connue au moins depuis le milieu du 13ème siècle, la famille des burgraves d'Osthoffen détient le château en fief de l'évêché de Strasbourg jusqu'en 1351.

 

En 1416, l'évêque Guillaume de Diest l'assiège pendant 10 jours et le brûle. Sa mise à sac intervient pendant la guerre de Dachstein opposant les nobles de la Basse Alsace à la ville de Strasbourg (1419-1422).

 

Le château passe des mains des Bock de Strasbourg (1425) à celles des Seebach. Dans la première moitié du 16ème Siècle Jost de Seebach le rebâtit...

 

Les Zuckmantel poursuivent ces travaux (1546) jusqu'au 18ème siècle...

 

Ultérieurement, la propriété revient à la noblesse napoléonienne.

 

D'après Dictionnaire des monuments historiques d'Alsace : Torusel-Harster, Beck, Bronner : 1995.

 

« C'est seulement au 18ème siècle que le château d'Osthoffen fut transformé en maison d'habitation... la Révolution Française le détruisit en grande partie...

 

En 1817 il fut acheté par le Général François Grouvel, vicomte et gouverneur militaire de la place de Strasbourg qui avait épousé la fille de monsieur Nebel maire de Haguenau. Il fut entièrement reconstruit par les généraux Grouvel, dont les héritiers l'habitent encore à ce jour... »

 

NB : il est actuellement exploité en chambres d'hôtes et organisation d'événements.

 

D'après le site château-dosthoffen.com.

 

« En Alsace, pas très loin de Strasbourg, ce château-fort du 12ème siècle, modifié à la Renaissance puis au 18ème et 19ème siècles, servit de cadre à un mariage princier. Ainsi, en novembre 1953, Giovanni Agnelli (1921-2003), dirigeant du groupe Fiat y épousa en effet la princesse Marella Caracciolo di Castagneto. »

 

D'après le site noblesseetroyautés.com.

Reproduction : le château d'Osthoffen.

Notre Dame d'Altbronn

« … L’abbaye Notre-Dame d’Altbronn a été fondée en 1895 par les moniales de l’abbaye Notre-Dame d’Oelenberg à Ergersheim.

 

Du village d'Altbronn, disparu aujourd’hui, il ne reste plus que la chapelle appelée communément « Maria Altbronn » et une ferme. Sa renommée attire une foule de pèlerins et atteint son apogée au XVIIIe siècle grâce à l’administration du site par les Jésuites de Molsheim, qui agrandissent les bâtiments, avec l’adjonction en 1721 de la Chapelle Sainte-Anne.

 

En mai 2009, les sœurs trappistines ont quitté l’Abbaye d’Ergersheim pour s’installer à Bernarvillé au Couvent de Baumgarten. .. »

 

Eglise catholique en Alsace : diocèse de Strasbourg.

Reproduction ; ND d'Altbronn.

De l'origine et de l'histoire de Balbronn

« Balbronn est une commune du canton de Wasselonne, à 26 kilomètres de Strasbourg. Le ruisseau qui lui a donné son nom (Balbach, la rivièrre de Baldo), naît au milieu du village et se jette dans la Mossig, près de Soultz-les-Bains.

 

Le nom primitif, Baldeburn (la source de Baldo), indique une origine franque qui, sans doute, remonte à l'époque où Saint Florent fonda le cloître voisin d'Haslach et où les mérovingiens habitaient le château, plus proche encore, de Kirchheim Markenheim.

 

Balbronn fit partie du domaine des Hohenstaufen, paya ses redevances au couvent des Prémontrés institué par Barberousse à Haguenau (1189), et resta attaché à la couronne impériale jusqu'à ce que Albert d'Autriche le céda (1302), avec Westhoffen, à son fidèle compagnon d'armes Jean 1er de Lichtenberg, dont le donjon inaccessible, au site si pittoresque, se voit au nord d'Ingwiller.

 

Les Armagnacs causèrent beaucoup de dommages à la contrée et y eurent à soutenir contre les Strasbourgeois plusieurs engagements, dont un à Balbronn même....

 

Lorsque la famille de Lichtenberg s'éteignit (1480), ses biens passèrent aux comtes de Hanau, qui prirent le nom de Hanau-Lichtenberg et introduisirent la Réforme en 1545. La capitale de leurs possessions alsciennes était Bouxwiller. Le dernier d'entre eux mourut en 1736 et eut pour héritier son gendre, le landgrave Louis VIII de Hesse-Darmstadt père du fondateur de la colonie militaire de Pirmasens. Ce dernier, Louis IX, mourut le 16 août 1790, au moment ou son comté de Hanau-Lichtenberg venait d'être réuni au département du Bas-Rhin.... »

 

A propos de Geschichte der Gemeinde Balbronn de L.A. Kiefer : dans annales de l'Est 1887 : Th. Schoell.

Notabilités de Westhoffen

« … Un article assez récemment paru dans la revue allemande Genealogie nous apprend que Karl Marx, né à Trèves en 1818, et dont les parents se convertirent quelques années plus tard au protestantisme, avait pour grand-mère paternelle la fille d'un rabbin de Trèves, Moses Lwow, dont le grand-père, Ahron ben Mose Lwow fut rabbin à Westhoffen de 1663 à 1713...

 

La seconde femme de Lazare Libermann Samson rabin de Saverne et père du Vénérable François Libermann, fondateur de la congrégation missionnaire des Spiritains, était Véronique Weyl, fille d'un des relieurs de Westhoffen, Isaac Samson...

 

Nous n'avons pas rencontré le nom de Blum dans les archives de Westhoffen avant le changement des noms en 1808, si ce n'est la mention du remariage avant 1735 à Elias Blum de Bollwiller de Sorel veuve de Feistel Weil, Il n'est pas exclu que ces deux derniers soient des ancêtres de Léon Blum. Par contre au XIXème siècle ce nom apparaît de façon multiple...

 

La famille Debré n'est pas originaire de Westhoffen. Les documents les plus anciens nous conduisent à Moïse Michel, d'Ichenhausen dans le Palatinat, qui est dit originaire de Horbourg en Bavière...

Son fils ainé Michel Moyses se fixa à Lauterbourg tandis que le cadet Anschel Moïse, après avoir passé à Lauterbourg, à Scharrachbergheim, à Traenheim où il épousa Beylé Seligmann (devenue Babette Schwartz), s'installait à Westhoffen.

En 1808 les deux frères choisirent le nom de Déprés qui se fixera sous la forme Debré, et ne paraît pas avoir été porté par d'autres israléites qu'eux...

Bon nombre des membres de la famille Debré ont acquis une situation sociale éminente. Nous nous bornerons à citer le grand-rabbin Simon Debré, son fils Robert, professeur de médecine et membre de l'Académie des Sciences, dont la descendance, de mère chrétienne, n'appartient plus au judaïsme, et l'ancien premier ministre Michel Debré, fils du dernier cité... »

 

Société d'Histoire et d'Archéologie de Saverne et environs 1972 : Westhoffen : Robert Lutz.

Reproduction : la synagogue de Westhoffen.

La prise de Wangen par les Anglais

« … Ces troupes armées que l'on qualifiait, tour à tour, d'Engenlander (Anglais), de Brituner (Bretons), de Gügler (encapuchonnés), de routiers ou de grandes compagnies étaient en fait composées de mercenaires d'origines diverse qui, souvent du fait d'un armistice ou d'une trêve, étaient en manque d'employeur, mais restaient néanmoins en bande se déplaçant de région en région, semant partout la désolation sur leur passage...

 

Enguerrand VII, seigneur de Coucy, de Marle, de la Fève d'Oisy, comte de Soissons et de Bedford en Angleterre, et à partir de 1384, grand bouteiller de France, vient en Alsace pour revendiquer une partie du patrimoine habsbourgeois. Le Seigneur de Coucy, marié à Isabeau d'Angleterre, la fille du roi Edouard III, … avait demandé au roi de France la permission d'emmener avec lui  quelques compagnies de gens de guerre Bretons … car il s'estimait spolié de l'héritage de sa mère Catherine d'Autriche, elle-même fille du duc Léopold 1er.

 

Non seulement le roi Charles V accepta, mais trop content d'être débarrassé de ce contingent indésirable sur ses terres ...versa même 60 000 francs à Enguerrand, auxquels se rajoutera encore la contribution, plus modeste, du pape de 5000 francs...

 

Le gros des troupes apparut devant la ville de Saverne le vendredi suivant la Saint Michel (le 5 octobre 1375). Les Savernois, réfugiés derrière leurs solides fortifications, se mirent sur le pied de guerre, mais les « Anglais contournèrent la cité sans tenter le moindre assaut.

 

Dans le cas de Wangen, Koenigshoven écrit :  ils prirent la ville par tromperie et non par un coup de force ni par un assaut . Bénéficiaient-ils d'un complicité interne ? … les routiers en entrant dans la ville, la mirent à sac et commirent d'innombrables méfaits aux femmes et tuèrent beaucoup d'enfants. Mais comme le mentionne expressément la chronique : mais ils ne prirent pas le château qui se trouvait à l'intérieur.

 

Wangen possédait en effet, en plein milieu de la ville, un château dans lequel des hommes armés parvinrent à résister aux assauts des routiers qui ne purent de ce fait se rendre maître de l'ensemble de la localité... »

 

D'après Pays d'Alsace 2009 : Le sac de Wangen par les Anglais d'Enguerrand VII de Coucy en 1375 : Jean Claude Weinling.

Le château de Scharrachbergheim

« ...En 1460, à la mort de Jean de Scharrach , la descendance mâle de la famille de Scharrach s'éteint. Agnès de Scharrach, la fille, épouse un noble du pays de Würtemberg, Meinlach de Dettlingen. Ce sont probablement les Dettlingen qui feront édifier ce nouveau manoir féodal au nord-est du village.

 

C'est un château à douves ou « Wasserschloss ». L'eau des fossés provient des sources proches. Les seigneurs de Dettlingen, qui introduiront la réforme dans leur village en 1538, resteront les seigneurs du lieu juqu'à la Révolution...

 

En 1789 le château devient bien national et sera vendu. On trouve le nom des acquéreurs successifs jusqu'en 1871, date à laquelle, le peintre Louis Schutzenberger en deviendra le propriétaire.

 

Il cède le bien à son beau-frère Charles Frédéric Méwès. Sa veuve le légua à son fils, l'achitecte Charles Méwès. En 2007, le château a été vendu pour être transformé en résidence hôtelière... »

 

D'après le site internet de la communauté des communes La Porte du Vignoble.

 

« ...originaire de Prusse, la famille Mewes s'était établie à Wissembourg au 17ème siècle. Elle prospéra dans le commerce du houblon, 'où ses liens avec les brasseurs alsaciens. En effet, le père de Charles Frédéric, Frédéric Mewes, était associé de la maison Wagner et Cie, spécialisée dans le houblon. Celui-ci avait épousé en 1853 Julie Sophie Laure Schutzenberger...

 

En 1884, Charles Frédéric Mewes (1858-1914) avait acquis de son beau-frère, le peintre Louis Schutzenberger le château de Scharrachbergheim...  Avant de dresser les plans du célèbre Ritz à Paris et de se faire un nom dans la décoration de transatlantiques, Charles Frédéric Mewes travailla à Starsbourg. Il fut aussi l'auteur de plans de banques, dont la succrursale édifiée à Colmar par la banque (Sogenal) de Mulhouse... »

 

D'après : Annuaire historique de la ville de Mulhouse 1993.

 

« ...au terme d'une enquête d'un an et demi, les trois dirigeants de Phy Promotion, la société qui avait racheté les châteaux de Scharrachbergheim et de Niedernai pour les transformer en hôtels de luxe, viennent d'être mis en examen. Ils auraient détourné 2,4 millions d'euros à des fins personnelles, précipitant l'effondrement du projet... »

 

D'après DNA, édition de Schirmeck 20/04/2012.

Reproduction : le château de Scharrachbergheim.

Le château de Kolbsheim et le GCO

"Sauvons ce site exceptionnel ! C'est l'appel lancé par des centaines d'Alsaciens attachés à leur patrimoine. Ils craignent le pire pour le domaine du château de Kolbsheim, à quinze kilomètres de Strasbourg, menacé directement par le tracé du Grand Contournement Ouest de Strasbourg …

 

Une catastrophe pour le paysage, un désastre aux yeux de tous ceux qui militent en faveur de la sauvegarde d'un patrimoine dont l'histoire remonte à l'une des plus anciennes familles d'Alsace, les Müllenheim-Rechberg...

 

Cette belle demeure appartint à la famille des puissants barons von Falkenhayn, originaires de Silésie et fut acquise sous l'Empire par Charles de Dartein, commissaire général des fontes de l'artillerie de Strasbourg.

 

En 1843, Jean-Georges Humann, député du Bas-Rhin puis ministre des Finances de Louis-Philippe, devint propriétaire de ce domaine qui vit passer nombre de célébrités régionales et nationales...

 

Depuis 1874, le château de Kolbsheim appartient à la famille Grunelius qui se bat énergiquement pour empêcher la défiguration d'un des plus beaux sites de la province..."

 

D'après Sites et Monuments n°191 2005 : Robert Werner.

 

" ...Depuis les temps anciens le village était propriété de la noblesse immédiate de Basse-Alsace et était divisé en deux parties, chacune possédant un château. La partie basse ou inférieure avec le château d'Altenau, appartenait à la famille de Ramstein puis à la famille Zorn.

 

Le château d'Altenau devint propriété de Rodolphe Voltz (1479), gouverneur de la forteresse de Herrenstein et qui prit le nom de Voltz von Altenau. En 1651, les Voltz vendent leur part à la famille Müllenheim-Rechberg.

 

Au 18ème siècle le château des Voltz fut abandonné pour cause de vétusté. Le château supérieur fut reconstruit par Blaise de Mûllenheim (1600). En 1667 le village entier parvient par héritage aux familles Wurmser et Zedlitz qui le revendent plus tard à la famille de Falkenhayn.

 

Le baron Frédéric de Falkenhayn fait reconstruire l'aile Nord du château actuel. Charles Mathieu Sylvestre de Dartein (1749-1814) commissaire général de fontes rachète le château à Madame Le Fort, née Falkenhayn.

 

Dartein décède en 1814 et repose sur l'ancien cimetière de Kolbsheim. En 1824, Jean Georges Humann, futur ministre des finances sous Louis-Philippe, (1780-1842) achète le château et fait construire l'actuelle aile gauche (1830). Son fils Theodore, maire de Strasbourg jusqu'à la guerre de 1870, vend le château à la famille Grunelius, actuels propriétaires.... "

 

D'après Kochersbari 1997 : le village de Kolbsheim : Liliane Freyss.

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