De Rimbach au Sudel

Rimbach - Holzwasen - Chapelle du Sudel - Firstacker - Glashütte - Col de Judenhut - Rimbach

Description de la randonnée
Départ 

Rimbach près Guebwiller (556 m) :

se diriger vers Soultz et prendre

la direction Jungholtz.

Propriétés 

Distance : 12 km

Dénivelé : 800 m

Restauration :

Ferme Auberge Glashütte

(03 89 76 88 04)

Carte IGN : 3719 OT

Remarques : Après une montée assez raide au Holzwasen,

cette randonnée nous conduit au champ

de bataille du Sudelkopf (1914-1918) et

à la Glashütte.

 

Le retour se fait par le col

du Judenhut.

Se garer près de l’église et prendre le sentier (triangle rouge) qui monte au refuge du Holzwasen (818 m).

Rejoindre le Firstacker (croix bleue 931 m).

Descendre sur la Glashütte (triangle rouge 806 m) en passant devant la chapelle du Sudel.

Le retour se fait par le sentier dit Stolperpfad (triangle bleu) jusqu’au col de Judenhut (967 m ) ;  puis redescendre sur Rimbach (rectangle rouge blanc rouge).

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Le Sudel sur la ligne de front

"En Lorraine, l'esprit agressif de notre infanterie, de "nos poilus", nous vaut également l'occupation du signal de Xon, qui nous donne des vues étendues sur les abords de Metz et permet à notre artillerie de tenir sous son feu les avancées de la place.

Il nous vaut surtout, en Alsace, le piton de la ferme Sudel, où nous complétons non seulement l'organisation des crêtes à l'est et au sud-est du Ballon de Guebwiller, mais achève de nous donner tous les sommets des Vosges, c'est à dire tous les débouchés en terre alsacienne."

 

Les Annales Politiques et Littéraires 28 Février 1915.

 

Les verriers du Grand Ballon

"... Sur le terrain il reste peu de traces de ce hameau des verriers d'où la Glasshütte tire son nom. Les pâturages et la forêt ont recouvert toutes les cicatrices laissées après leur départ.

 

Edmond Zinderstein dans son étude sur les verriers, nous a fait part de ses recherches dans les archives et sur le terrain. C'est probablement en 1651 que des verriers suisses venus de Welschenrohr près de Soleure, se sont installés au fond du vallon de Rimbach.

 

Les Engel, Meglin, Brunner, Walch, Probst, ont construit leur premier four à la cote 800, où la route enjambe le ruisseau (alte Glasshütte). Sur place il y avait le bois des forêts, le sable, l'eau, matériaux indispensables. Il fallait également des bûcherons, des porteurs, des tamiseurs de sable, des potassiers.

 

Un hameau s'est installé, de simples cabanes en rondins couvertes de bardeaux et de chaumes ; Les verriers constituaient un monde insulaire par l'origine, par l'organisation, par les privilèges. Ils vivaient repliés sur eux-mêmes dans des confins sauvages et mal connus, pratiquant un art subtil et merveilleux. Ils dégageaient quelque chose de magique sentant un peu le soufre.

 

... La communauté avait son prévôt qui la représentait auprès du magistrat de Soultz. Elle ne participait pas aux activités communales, échappait aux impositions, aux corvées, à la milice. A partir de 1684, elle avait aussi son instituteur, Hans Georg Fuchs...."

 

Soultz au fil des siècles : les Amis de Soultz : 2006.

Reproduction : ferme auberge de la Glashütte.

De l'origine des armes de Guebwiller

"On s'est demandé plus d'une fois ce que peut signifier d'abord ce singulier bonnet, et plus d'un étranger, en voyant notre bonne cité ainsi coiffée, a dû nous regarder d'un certain oeil de défiance. N'est-ce pas là le bonnet rouge des Jacobins, de sinistre mémoire ?

.....

 

Et d'abord ce n'est pas un bonnet, car tout le monde à Guebwiller vous certifiera que c'est un chapeau, s'il vous plaît. Puis ce chapeau n'est pas tout à fait rouge, attendu qu'il est retroussé d'azur, comme diraient les armoristes. Enfin il ne date pas de la Révolution, et la preuve, c'est que dès l'an de grâce 1697 nous trouvons ces mêmes armes de Guebwiller confirmées par une ordonnance de Louis XIV, faisant savoir à tous présents et à venir, que la ville de Guebwiller porte : d'argent à un bonnet d'Albanais de gueules retroussé d'azur.

 

Oui, c'est ainsi que fut traduit en langue héraldique le mot Judenhut. Traduction libre s'il en fut, il faut en convenir.

Judenhut !

 

En effet, n'en déplaise aux oreilles délicates, voilà comment notre chapeau se nomme, et, à vrai dire, c'est bien un peu la forme de certaine coiffure du bon vieux temps. Mais sans parler de la couleur du chapeau Juif, lequel était jaune, comment admettre qu'une ville toute chrétienne comme l'était alors celle de Guebwiller, eût voulu se coiffer en Juive, à une époque surtout où la plus humble bourgeoisie savait se montrer fière au besoin, et dans une province comme notre Alsace, où les Juifs n'étaient encore rien moins que populaires ?

 

Aussi ne fut-il jamais question de Juifs à propos de Judenhut, et si vous insistez sur la signification de notre emblème, on vous dira que c'est un titre de propriété, attendu que ce nom de Judenhut désigne en même temps une montagne où la ville de Guebwiller possède une forêt. C'est une des plus hautes montagnes de notre vallée, peu distincte du Grand Ballon, dont elle forme, en quelque sorte, le flanc septentrional du côté de Murbach."

 

Légendes du Florival ou la Mythologie allemande dans une vallée d'Alsace : Charles Braun 1866.

Le blason de Guebwiller.

 

 

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