De Jungholtz à Rimbach

Jungholtz - Bildstoeckle - Rehbrunnenkopf - Col de Peternit - Munsteraeckerle - Rimbach - Rimbach-Zell - Sainte-Anne - Jungholtz

Description de la randonnée
Départ

Jungholtz, rue de l'Usine

Propriétés 

Distance : 16 km

Dénivelé :  650 m

Restauration : A l'Aigle d'Or

à Rimbach.

Carte IGN : 3719 OT

Remarques 

La randonnée se déroule à travers forêt,

belle vue sur Guebwiller au Rehbrunnenkopf

et charmante clairière au Munsteraeckerle

avant d'atteindre Rimbach.

Découverte du pèlerinage de Thierenbach

et de l'insolite cimetière Juif de Jungholtz. 

Prendre le chemin (triangle jaune) qui mène au Bildstoeckle, puis le sentier (triangle bleu) qui passe par le Rehbrunnenkopf pour se diriger vers le col de Peternit et le Munsteraeckerle. Descendre sur Rimbach (disque rouge).

Pour le retour, on peut rejoindre Rimbach-Zell par la route ou en prenant le chemin forestier (rectangle rouge blanc rouge) qui monte vers l'auberge de Diefenbach jusqu'au chemin (non balisé) qui contourne le Schlusselkopf et rejoint le sentier (triangle bleu) qui descend sur Rimbach-Zell.

Rejoindre le Centre de Convalescence Sainte-Anne (triangle jaune) et Thierenbach (croix bleue).

Descendre vers Jungholtz et emprunter les anciennes douves du château de Jungholtz pour visiter l'insolite cimetière Juif.

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Histoire d'une coquille

"...En l'an 1135, un évènement d'importance marqua à la fois la chronologie de l'Alsace habsbourgeoise et l'histoire de l'Alsace chrétienne. A l'endroit dénommé Thierenbach, au Sud-Ouest de Guebwiller, s'élevait depuis des temps immémoriaux un petit sanctuaire, vraisemblablement édifié par les moines de la toute proche abbaye de Murbach. La grâce divine y ayant touché un jeune notable originaire de Soultz sous la forme d'une guérison miraculeuse, il fut décidé, sous l'impulsion de l'abbé de Cluny Pierre le Vénérable, de bâtir une église et un prieuré bénédictin sur les lieux du prodige.

 

Le 1er mai 1135, la charte de fondation du prieuré de Thierenbach fut établie conjointement par l'évêque de Strasbourg Gebhard, comte d'Urach, et par le landgrave Wernher de Hasenbourg (sic!), agissant respectivement en qualités de seigneur et d'avoué des terres en question. La charte précise, entre autres, que Wernher donna son aval à la donation effectuée par les paroissiens de Soultz d'une partie de leur ban en faveur de Thierenbach.

 

L'original de l'acte ayant disparu, les informations sur son contenu ne sont parvenues jusqu'à notre époque qu'au travers de documents rédigés au XVIIIème siècle...Assurément le copiste des temps modernes commit un grossier lapsus en confondant allègrement le patronyme des Habsbourg  avec celui des Hasenbourg. Sans conteste possible, il est question ici du comte Wernher III de Habsbourg..."

 

Les Habsbourgs en Alsace : Philippe Nuss : 2002. 

Reproduction : prieuré de Thierenbach.

L'origine du cimetière Juif de Jungholtz.

" ...D'après Ginsburger l'on croit pouvoir déceler au 13ème siècle un Cimetière juif à Jungholtz ou à Hartmannswiller ; cependant, jusqu'au 14ème siècle, l'on ne trouve plus trace d'un lieu d'inhumation en Haute-Alsace. On suppose que ces cimetières juifs, existant alors, furent dévastés.

 

Il est, toutefois certain, qu'à la fin du 17ème siècle, existaient en Haute-Alsace deux cimetières juifs, celui de Hegenheim et celui de Jungholtz, dont nous commençons l'Histoire à cette époque.

 

Ce dernier est situé autour et au pied d'une colline couronnée des vestiges d'un ancien château féodal, situation pittoresque et idyllique. Le Château de Jungholtz était la propriété de l'Evêque de Strasbourg, les Barons de Schauenbourg en furent les vassaux depuis le 15ème siècle.

Au 17ème siècle, la famille des Schauenbourg, qui s'était distinguée pendant la Guerre de Trente Ans, se trouvait appauvrie et désargentée, ce que les habitants israélites de la Région n'étaient pas sans ignorer. Ils décidèrent d'acquérir un terrain pour y ensevelir leurs morts.Connaissant la situation financière précaire des Schauenbourg, c'est sur une parcelle du parc de leur domaine, que la communauté juive de Haute-Alsace jeta son dévolu.

 

Des notables furent désignés pour entreprendre des démarches. Ce furent : Lehmann Rheinau, descendant de Hirtz Rheinau, rabbin et syndic des Juifs de la région de Ribeauvillé ; Hirtz Weill, de Soultz, puis Lehmann et Emanuel Bloch, de Soultz ; enfin Wolf Wexler, de Guebwiller, syndic des Juifs de l'Obermundat de Murbach. Ces personnalités entrèrent en pourparlers d'achat avec les Schauenbourg. Grâce à leurs efforts conjugués, et à leur propre générosité, ils obtinrent, le 6 mars 1655, le droit d'ensevelir les morts juifs, dans une partie du parc du Château des Schauenbourg à Jungholtz. Les Juifs durent dédommager les Schauenbourg, en payant, d'une part, la valeur du terrain " cédé en usufruit" (mais non vendu), d'autre part, une taxe fixe pour chaque enterrement. Les Schauenbourg devant s'occuper du creusement de la tombe.

Ce fut là le commencement officiel de l'existence du Cimetière juif de Jungholtz..."

 

Le Cimetière Juif de Jungholtz de ses origines à nos jours : Edgar Bloch d'après Moïse Ginsburger 1950.

Reproduction : le château de Jungholtz d'après un dessin du Baron Pierre Rielle de Schauenburg de 1860.

 

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