Montée au Haag par les cascades du Seebach

Monument Brun - Cabane Jeannot - Cascades du Seebach - Lac du Ballon - Col du Haag - Gustiberg - Monument Brun

Description de la randonnée
Départ 

Stèle Gaston Brun : à la sortie de Linthal

se garer sur le bord de la route du

Markstein ; un escalier mène à la stèle. 

Propriétés

Distance : 15 km

Dénivelé :  870 m

Restauration : Ferme auberge du Haag

Carte IGN : 3719 OT

Remarques

Une longue montée à travers la forêt

pour atteindre les cascades du

Seebach, le lac du Ballon et enfin le

col du Haag.

 

A proximité des cascades il faut être

prudent car il y a quelques passages

délicats.

 

Le retour sur Gustiberg se fait sur un

chemin forestier qui longe les courbes 

de niveau et surplombe le lac du Ballon.

Le sentier qui suit est nettement

plus raide.

 

Cette randonnée est à faire en été car

ce versant du Grand Ballon, le

long du Seebach, est très ombragé.

Suivre l'itinéraire (rectangle rouge blanc rouge) qui mène au lac du Ballon en passant par la cabane Jeannot et les cascades du Seebach.

 

Au lac, un sentier (triangle jaune) permet de rejoindre le GR (rectangle jaune) qui mène au col du Haag.

 

Revenir sur ses pas, puis, prendre le sentier (rectangle rouge blanc rouge) qui descend sur le lac du Ballon. Quitter ce sentier avant le lac et prendre à droite le chemin forestier (disque rouge) qui conduit à la ferme auberge du Gustiberg en suivant les courbes de niveau.

 

A partir du Gustiberg descendre sur le monument Brun (triangle bleu).

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La stèle Brun et les évènements d'octobre 1914

5 octobre 1914 – 5 octobre 2014 : Centenaire de la mort de Gaston Brun. Le lundi 5 octobre 1914 : l’aspirant Gaston Brun est accidentellement abattu par la sentinelle des premières lignes françaises de Saegmatten, à la sortie de Linthal.

Dimanche 5 octobre 2014 : les descendants de la famille Brun se retrouvent au Monument érigé à la mémoire du jeune ingénieur centralien de 24 ans, avec fleurissement du site par le Souvenir Français ainsi qu’une randonnée mémorielle guidée par les associations VAL et « Amitié Florival-Magnoac ».

DNA du 2 octobre 2014.

 

 25 octobre 1914 – 25 octobre 2014 Il y a cent ans : l’incendie de Linthal et de Sengern 
" Le ciel était coloré de rouge, couleur sang, la fumée s’élevait de partout et des nuages de poussière et de cendre couvraient et enveloppaient le village dans une atmosphère irrespirable… ». C’est ainsi que le jeune Joseph WILLIER de Linthal, alors âgé de neuf ans et témoin de la scène, introduit la narration de la terrible tragédie du 25 octobre 1914 dans ses « Kriegserinnerungen – Mémoires de Guerre ». 

Ce dimanche d’automne aurait pu être une journée ensoleillée ordinaire mais les troupes allemandes engagées dans le Haut-Florival en avaient décidé autrement. Dès 6 h 30, l’artillerie implantée sur les hauteurs du Dornsyl avait ouvert le feu sur le fond de vallée, prenant pour cible les usines textiles Klein et Gerrer ainsi que l’église Saint Nicolas de Sengern.

 

A ces salves dévastatrices succéda le déploiement de 300 fantassins du premier bataillon du

«Landwehr Infanterie Regiment Nr 123 » (L.I.R. 123) du Wurtemberg qui ont investi le centre et

le quartier ouest de Linthal (le Niederdorf et le Hoefen) ainsi que le coeur de Sengern. Les soldats allemands portaient des torches et acheminaient 600 litres de pétrole. 


Surpris au lever du jour et terrifiés par la détermination de l’agresseur, les habitants sont parvenus à quitter à la hâte leurs demeures avant l’imminence du malheur, sauvant quelques biens de première nécessité et libérant le bétail. L’une après l’autre, les habitations seront méthodiquement incendiées : à 10 heures, 36 maisons étaient ainsi en flammes. 

Cet épisode dévastateur se situe par ailleurs à une période charnière des débuts du conflit, avec des Allemands installés dans les villages et des Français repliés sur les hauteurs mais qui, grâce à des groupes francs comme celui dirigé par Gaston Brun, multipliaient les escarmouches en harcelant les avant-postes, en dynamitant des fortins et en sabotant la voie ferrée du « train blindé ». Cette tension ambiante a pu expliquer la violence de l’assaut des Wurtembergeois. ... "

 

Cédric Scheppler : contribution du 28/10/2014 au forum 1914-1918 : extraits.

 

"Votre contribution m'a touchée profondément. Bien que je ne parle pas le français, j'ai compris votre rapport dans les grandes lignes. J'ai consulté le journal de guerre de la LIR 123 aux Archives Nationales de Stuttgart.

 

Vous trouverez ci-dessous l'essentiel des résultats de mes recherches :

 

Le rapport des combats est relativement détaillé ; on y trouve les noms de lieux tels que Lintalkopf, Merkwald, Probsteiwald, Köpflen, Eck, Eckhof, Sägmatten.
On y trouve aussi le nom de l'industriel Klein et d'un paysan nommé Franck dont ont a incendié les bâtiments d'exploitation en représailles à des agissements hostiles et au soutien apporté à l'espion Brun. On a aussi incendié les maisons d'où provenaient des tirs de civils. Les autres maisons ont brulé suite aux tirs d'artillerie.
Voici mot pour mot l'extrait du journal de guerre :
" Malheureusement, à Sengern, Höfen et Linthal le nombre de maisons qui ont brûlé est plus important que ce qui avait été décidé pour réprimer la fraction de la population hostile. Compte tenu de la conception précaires des habitations le feu a pris de l'ampleur. Environ 30 maisons brulèrent et 150 personnes se retrouvèrent sans abri. "

 

Hans Gruss : Stuttgart : contribution du 28/10/2014 au forum 1914-1918 : traduction libre.

Reproduction : panneau descriptif à proximité de la stèle Gaston Brun.

 

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