De Hilsen au Petit Ballon

Hilsen - Steinmauer - Bockswasen - Chalet des AN - Mullermatt - Hilsen

Description de la randonnée
Départ 

FA du Hilsen : à Linthal, par la rue du

Hilsenfirst parking à proximité de la

ferme auberge du Hilsen.

Propriétés 

Distance : 9 km

Dénivelé :  360 m

Restauration : FA Rothenbrunnen.

Carte IGN : 3719 OT

Remarques 

Après un départ un peu raide, belle

promenade dans le massif  du Petit

Ballon avec une vue superbe sur la vallée

de Guebwiller et les principaux sommets

des Vosges moyennes.

Se garer près de la ferme auberge du Hilsen.

 

Prendre le sentier Petit Ballon par Bockswasen (triangle bleu puis rectangle rouge blanc rouge) pour rejoindre le GR 532 (rectangle jaune) qui conduit à Bockswasen (chalet des Vosges Trotters de Strasbourg) et au chalet des AN.

 

Contourner le Petit Ballon et se diriger vers Mullermatt (rectangle jaune).

 

Passer derrière le chalet pour rejoindre la FA Hilsen (triangle bleu).

 

Attention : ne pas poursuivre vers Schellimatt et ne pas descendre sur Linthal.

 

Variante : le circuit peut être rallongé de 1 km en passant par le col du Hilsenfirst ; à proximité de la FA du Hilsen suivre la route pendant quelques mètres pour rejoindre le sentier qui mène au col (rectangle rouge blanc rouge).

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Le Sidi Brahim de la Grande Guerre

"...Tous les bataillons alpins, d'active ou de réserve, se trouvèrent rassemblés dans les Vosges pour repousser l'ennemi. C'est là, dans ce massif qu'ils défendirent avec une vaillance exceptionnelle, qu'allait se dérouler du 14 au 17 juin 1915 la bataille du Hilsenfirst, qualifiée de "Sidi Brahim" de la Grande Guerre.

 

Ce sommet désormais historique des Vosges était occupé par la 6ème compagnie du 7ème bataillon de chasseurs alpins, composée de 5 officiers et de cent trente sept soldats. Dès le 14 juin 1915, elle fut totalement cernée par plusieurs milliers d'Allemands. Elle décida, malgré tout, de résister jusqu'au bout, étant donné l'importance stratégique de la crête.

 

Jusqu'au 16 juin, les chasseurs, disposés en carré, repoussèrent avec une rare énergie de nombreux assauts meurtriers, profitant de moments de trêve pour mieux asseoir leur position derrière des monticules de terre et de pierres. Mais à la fin de la journée du 16 juin, leurs munitions s'épuisèrent. Si bien que le 17 vers midi ils ne possédaient plus grand chose. Etait-ce la fin ? Non !

Un sous-lieutenant, Moreau, avait repéré de gros blocs de grès et de granit paraissant instables. "Il faut les faire tomber sur l'ennemi !" décréta-t-il. Avec ses chasseurs il parvint à les faire rouler sur le flanc de la montagne, provoquant une véritable avalanche.

 

Dans un grondement de tonnerre, les énormes blocs dévalèrent la pente, de plus en plus vite, emportant à leur tour d'autres roches et des masses de terre, balayant la plupart des assaillants ! Les rescapés, affolés, détalaient en débandade. Et les chasseurs alpins suivaient l'avalanche, récupérant au passage les armes abandonnées par l'ennemi en déroute ..."

 

Les mystères du Dauphiné : Claude Muller : 2001.

Reproduction : les Chasseurs Alpins sur l'Hilsenfirst : l'Illustration juillet 1915.

 

 

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