De Wihr-au-Val à Munster

Wihr-au-Val - Chemin de la Forêt - Blockhaus - Cascades - Abri des Chasseurs - Sentier de l'Eau - Sentier Schweitzer - Munster - Statue Schweitzer - Gunsbach - Chapelle Ste Croix - Wihr-au-Val

Description de la randonnée
Départ 

Place de l'Eglise à Wihr-au-Val

Propriétés

Distance : 17 km

Dénivelé : 700 m

Restauration :

Restaurant aux Abeilles à Munster.

Restaurant Saint Hubert à Gunsbach.

Carte IGN : 3718 OT

Remarques

Une longue montée dans le vallon qui surplombe

Wihr-au-Val avant de descendre sur Gunsbach et

de remonter vers le Kleebach.

 

Belles vues sur l'entrée du Val Saint Grégoire et

la ville de Munster.

 

Attention : certaines portions ne sont pas

balisées.

De l'église de Wihr-au-Val rejoindre la Grand Rue et le Chemin de la Forêt (croix bleue).

 

Quitter le sentier (croix bleue) pour poursuivre le chemin (non balisé) qui s'enfonce dans la vallon jusqu'au Blockhaus.

 

Continuer par ce chemin (ne pas tourner à droite) pour atteindre les ponts sur le torrent et l'Abri des Chasseurs.

 

Descendre sur Gunsbach (disque jaune et croix jaune). Emrprunter le parcours de l'Eau à proximité du stand de tir (flèché) puis le parcours Schweitzer jusqu'au lieu-dit Chary qui passe en

contrebas du Centre du Kleebach.

 

Rejoindre Munster.

 

Revenir au Kleebach par le même chemin, puis, prendre à droite le sentier qui mène à la stèle Albert Schweitzer et à Gunsbach.

 

Longer la D10, puis, s'enfoncer à gauche dans le vallon de l'Altenbach jusqu'au centre équestre.

Un chemin, non balisé, permet de rejoindre la Chapelle Sainte Croix avant de descendre sur Wihr-au-Val.

 

Variante : pour une promenade plus courte avec moins de dénivelé, faire étape à Gunsbach au lieu de pousser jusqu'à Munster.

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L'ermite de la Chapelle Sainte-Croix

"...L'origine de ce modeste sanctuaire est fort ancienne : voici ce que rapporte à ce sujet la légende locale. Vers la fin du treizième siècle, dit-elle, un jeune comte de Wallstein, issu d'une illustre famille tyrolienne, fut ravi à ses parents par une bande de brigands. Elevé par ces derniers, il s'associa pendant des années à leurs forfaits et à leurs rapines ; toutefois il avait conservé le souvenir de son origine, et il ne parvenait pas toujours à étouffer la voix de sa conscience.

 

La horde dont il faisait partie pénétra en Italie et y pilla un grand nombre d'églises et de couvents. Un jour, tandis qu'elle dépouillait un riche sanctuaire, Wallstein porta une main sacrilège sur le tabernacle pour enlever les vases sacrés ; mais la grâce le terrassa en ce moment. Saisi d'une terreur surnaturelle il sortit précipitamment de l'église, résolut de se séparer à jamais de l'infâme société avec laquelle il vivait, et se rendit à Rome, où il se présenta au souverain pontife, et lui fit l'aveu complet de ses crimes.

 

Le pape lui accorda l'absolution, mais lui ordonna de faire le pèlerinage de la terre sainte ou de se retirer pendant sept années dans un lieu solitaire pour y pleurer ses péchés. Wallstein préféra ce dernier parti. Armé d'un simple bâton, couvert de haillons, nu-pieds, sans argent ni provisions d'aucune espèce, il voyagea longtemps en mendiant son pain. Arrivé enfin en Alsace, il se fixa sur la colline de Wihr-au-Val, et y bâtit une pauvre cellule. Pendant sept longues années il s'y livra aux austérités de la plus rude pénitence, et embauma la contrée de la bonne odeur de ses vertus.

 

Au bout de ce temps le mystérieux étranger disparut, mais bientôt après il revint, fit connaître qui il était, raconta avec la plus profonde humilité les scandales de sa vie passée, répandit d'immenses aumônes parmi les pauvres du pays, et fonda au lieu même où avait été sa cellule une chapelle en l'honneur de la sainte Croix... " 

 

Culte et Pélérinages de la Très Sainte Vierge en Alsace : Vicomte de Bussierre 1862

A propos du Blockhaus Roumain

" ...Le 18 février (1916), les Roumains eurent la douleur de perdre la Reine douairière Elisabeth, la Reine poète, connue sous le pseudonyme de Carmen Sylva, qui avait si bien su, par sa bonté, gagner le cœur de son peuple.

 

Avant la fin de l'année, un événement de la plus grande importance devait se produire ; le 27 août la Roumanie déclarait la guerre à l'Autriche-Hongrie, elle répondait ainsi à l'appel de sa sœur ainée la France qui lui demandait son aide dans la grande lutte pour le droit et la liberté des peuples et qui, en même temps, lui garantissait la réalisation complète de son idéal national, l'union de la Transylvanie, du Banat et de la Bucovine à la mère-patrie... "

 

Annuaire de la législation étrangère : notice générale sur les travaux du parlement roumain en 1916 : Mme Alimaniestanao-Bilcesco : 1915-1916.

 

" ...Les Allemands traitent de manière tout à fait inhumaine les prisonniers roumains, ramenés en grand nombre en Alsace où la plupart connaissent la mort. Il s'agit sans doute de mesures de rétorsion à l'égard d'un état qui a changé de système d'alliance.

 

Dans tous les cas de figures, le traitement des prisonniers de guerre participe d'une vision ethnique de la guerre. Il s'agit d'affirmer la supériorité de l'un et l'infériorité de l'autre. De ce point de vue, la Première Guerre prolonge les convictions du XIXème siècle vis-à-vis de la notion de « peuples supérieurs » et de « peuples inférieurs », mais annonce également certains comportements racistes ultérieurs..."

 

Première Guerre Mondiale : François Cochet : 2008.

Reproduction : le Blockhaus Roumain de Wihr-au-Val.

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