Autour du Schlossberg

Staufen - Schlossberg - Rothof - St Gotthardhof - St Johanneskapelle - Staufen



Description de la randonnée
Départ

Gare de Staufen

Propriétés 

Distance : 6 ou 9 km suivant variante.

Dénivelé : 150 ou 260 m suivant variante.

Restauration : plusieurs possibilités à Staufen 

Remarques 

Promenade dans le vignoble du Markgräflerland

et découverte de la ruine et de la bourgade

pittoresque de Staufen.

Se garer à proximité de la gare de Staufen. Se diriger vers le Schlossberg et monter la petite route qui mène au château.

 

Après avoir visité la ruine, revenir sur ses pas et contourner le Schlossberg par la gauche.

 

Arrivé en bas, prendre à droite le chemin viticole, puis, tourner à gauche (2 fois) et passer de vant le lieu-dit Auf der Breite pour rejoindre le Wasenhaus

 

Suivre à droite la route qui mène à la ferme du Rothof puis au Gotthardhof. 

 

Au Gotthardhof soit descendre sur Staufen et rejoindre la Bötzenstrasse (variante courte), ou, avant le quartier Bötzen, monter à gauche dans la forêt pour rejoindre la Sankt Johanneskapelle (Saulachenweg puis Kapellenweg) et rejoindre Staufen par le chemin de croix.

 

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Staufen, Faust et Goethe

"...« ...La première preuve qu'on ait de son existence se trouve dans une lettre qu'un moine bénédictin ; à la fois très orthodoxe et curieux des sciences occultes, écrivait à un de ses amis. Il lui parle d'un certain Georges Sabellicus, qui ose s'intituler prince des « nécromants » ; c'est un vagabond et un vantard qui mérite d'être fustigé, car il professe des principes révoltants et contraires à l'Eglise.

Mais le docteur Faust mourut, comme tous les autres hommes, en 1540, à Staufen, en Brisgau. Sa mort fut probablement naturelle, mais il fallait que la légende se mêlât de toutes ses actions. Il paraît qu'une nuit les étudiants qui vivaient dans la même maison que lui entendirent des plaintes et des bruits de lutte. Le lendemain, au matin, l'on trouva dans la chambre le cadavre du docteur convulsé et défiguré.

 

Certainement le diable était venu arracher de sa dépouille l'âme qui s'était vendue à lui. L'heure avait sonné, pendant la nuit.


Goethe a-t-il longtemps médité sur l'existence de ce savant ? Est-ce lui qui a servi de modèle à son personnage ? On s'est demandé aussi s'il avait connu l'oeuvre d'un certain Widman de Hambourg qui vécut en 1599, où, pour la première fois est mentionné Méphistophélès, qui est l'incarnation du Malin. A dire vrai, ce personnage de Faust était populaire en Allemagne, puisqu'il était joué par des comédiens errants et sur les théâtres de marionnettes. Il y eut des représentations à Strasbourg, et Goethe, jeune étudiant, put esquisser là, en les contemplant, son chef d'oeuvre immortel.... »..."


Le Petit Parisien : Jean Frollo 25 décembre 1912.

Reproduction : détail du décor mural ornant la façade de l'auberge Zum Löwen.


Les malheurs de Staufen

"... « Le mairie a voulu faire quelque chose de bien pour l'environnement en utilisant la géothermie pour son chauffage », raconte Helmut Zimmermann, le président de l'Association des commerçants de Staufen. La municipalité a donc fait appel à une société autrichienne ayant pignon sur rue pour effectuer en septembre 2007, juste derrière ses bureaux, 7 forages à 140 mètres de profondeur.


Ce chantier n'avait rien d'exceptionnel. « La ville comptait déjà 20 trous similaires et rien ne s'était jamais passé », note M. Schuhmann. Mais cette fois-ci, le sous-sol s'est mis à s'élever de 1 centimètre par mois dans une zone en forme d'ellipse de 250 mètres de longueur sur 250 mètres de largeur. Ce phénomène a été provoqué par l'humidification d'une couche de sédiments contenant de l'anhydrite. Or, ce sulfate de calcium a la particularité de se transformer en gypse au contact de l'eau et d'augmenter de 60 % en volume.


La zone contenant ce minéral à Staufen était toute petite. « Le foreur a trouvé une aiguille dans une botte de foin, regrette M. Schuhmann. Les trous auraient été creusés 20 mètres plus loin, il ne se serait rien passé. » L'entreprise autrichienne a toutefois commis l'erreur de ne pas utiliser un béton suffisamment résistant au sulfate, ce qui a provoqué les infiltrations d'eau. « Certaines zones ne contenaient même pas de béton du tout », constate le professeur Ralph Watzel, le chef de l'Office de géologie de l'Etat du Bade-Wurtemberg..."

 

Extrait du journal les Echos : Frédéric Theurin : 17 mai 2010.

Reproduction : détail de la façade de l'Hôtel de Ville.


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