De Jechtingen à Burkheim

Jechtingen - Sponeck - Burkheim - Haberberg - Jechtingen

Description de la randonnée
Départ 

Jechtingen

Propriétés 

Distance : 10 km

Dénivelé : 140 m

Restauration :

plusieurs possibilités à Burkheim.

Remarques

Une promenade sur les bords du Rhin et

les premiers coteaux du Kaiserstuhl. 

 

Des forêts et étangs le long du Rhin aux

vignes en terrasses, c'est l'occasion de

découvrir le curieux château de Sponeck

et le paisible village médiéval de Burkheim.

Par la Rheinstrasse, rejoindre le chemin qui conduit au château de Sponeck.

 

Poursuivre jusqu'à Burkheim en longeant les bras du Rhin.

 

Par les vignes, prendre la direction de l'Haberberg et  après l'Haberberghütte, descendre sur Jechtingen.

 

Le balisage du parcours est matérialisé par un losange jaune.

 

Le parcours peut aussi se faire en sens inverse pour se ménager un retour paisible à l'ombre et à plat. 

De Jechtingen à Burkheim.kmz
Archives compressées en format ZIP 18.0 KB
De Jechtingen à Bürckheim.gpx
Document XML 18.6 KB

Un prince qui défraie la chronique et une bataille autour d'un héritage.

" ...Né le 21 mars 1670, Léopold-Eberhard*, prince infâme qui étonna l'Europe par le scandale de sa vie privée, et mérita la haine de ses sujets par ses exactions, ses confiscations, ses vols, les atteintes violentes qu'il porta à leurs franchises, avait appris le métier des armes sous le drapeau de l'Empereur et jouissait d'une certaine réputation militaire, que lui avait méritée sa défense de Tokay contre les turcs.

 

Il rentra à Montbéliard avec son père, le 7 février 1698, menant à sa suite Anne Sabine Hedwiger, fille d'un boulanger de Liegnitz, qu'il avait trompée par un mariage feint, en 1695, et qu'il fit décorer par l'Empereur du titre de comtesse de l'Empire sous le nom de Sponeck, ainsi que deux autres courtisanes , Henriette-Edwige et Elisabeth Charlotte Curie, filles d'un tailleur de Monbéliard, qui furent nommées baronnes de l'Espérance.

 

Dix neuf bâtards naquirent de ces trois concubines et des sœurs des baronnes de l'Espérance, « qu'il recevait à la fois dans sa couche ».

Par un mandement du 8 novembre 1721, l'Empereur Charles VI défendit aux bourgeois de Montbéliard et aux habitants du comté de reconnaître pour princes les enfants du comte, ce qui n'empêcha pas, après la mort de Léopold-Eberhard, arrivée le 25 mars 1725, le comte Georges de Sponeck de prendre possession du comté, comme l'ainé de cette race batarde. Le duc de Würtemberg, prince brave et belliqueux, qui s'était signalé dans les guerres contre la France, l'en expulsa à main armée, et le conseil aulique réduisit tous les enfants illégitimes de Léopold-Eberhard à une pension alimentaire..."

 

* fils de Georges II de Wurtemberg et d'Anne de Coligny qui mourut en ayant perdu la raison ; celle-ci transmis d'ailleurs sa maladie à ses trois filles. 

 

La France protestante : Eugène Haag : 1846-1859.

 

" ...Le dernier duc de Montbéliard avait passé sa vie avec un sérail et n'avait point laissé d'enfants légitimes. Entre autres bâtards, il en laissa de deux femmes différentes, nés pendant la vie de son épouse légitime. Mais il prétendit les avoir épousées, et les fit considérer comme telle dans son petit Etat.

 

Toutes les faussetés et toutes les friponneries les plus redoublées et les plus entortillées furent employées pour soutenir la validité de ces prétendus mariages, et pour rendre légitimes, par conséquent, les Sponeck, sortis de l'une, et les Lespérance, sortis de l'autre. Il fit mieux encore, car pour mettre ces bâtards d'accord, qui se disputaient le droit à l'héritage, il maria le frère et la sœur qu'il avait eus de ces deux différentes maîtresses. Il donna sa prédilection à ces nouveaux mariés, leur assurant, autant qu'il fut en lui, sa succession ; les fit reconnaître à Montbéliard comme les souverains futurs, et mourut bientôt après, leur laissant beaucoup d'argent comptant et de pierreries.

 

Sponeck et sa femme se firent prêter serment et reconnaître souverains par leurs nouveaux sujets, et se mirent en possession de tout le petit état de Montbéliard.

 

Le duc de Wurtemberg, à qui il revenait, faute d'héritier légitime, les y troubla et s'adressa à l'empereur. Le Sponeck soutint son prétendu droit, et les Lespérance intervinrent, prétendant exclure le Sponeck et être légitimes héritiers.

 

Après bien des débats, les uns et les autres furent déclarés bâtards, avec défense de porter le nom et les armes de Würtemberg et le titre Montbéliard ; les sujets de ce petit Etat déliés du serment qu'ils avaient prêté au Sponeck, obligés à le prêter au duc de Würtemberg envoyé en possession de tout le Montbéliard ; et les lettres écrites par les Sponeck à l'empereur, renvoyées au Sponeck avec les armes de son cachet et sa signature biffées... "

 

Extrait de Mémoires complets et authentiques du duc de Saint Simon : tome treizième : 1858.

Reproduction : armoirie des comtes de Sponeck : Wurtembergisches Wappenbuch.

 

A la une

En VTT de Turckheim à Orschwihr !

La Gauchmatt et les coucous !

Westhalten !