Les Châteaux de Soultzbach

Soultzbach - Stumpfenkopf - col de Marbach - ruines du Hattstatt - Osenbuhr - col de Wolfsgrube - Schrankenfels - Haneck - Soultzbach

Description de la randonnée
Départ 

Soultzbach-les Bains : se garer à proximité

de l'église. 

Propriétés 

Distance : 13 km

Dénivelé : 700 m 

Restauration : Auberge Au Bon Chasseur

Osenbuhr

03 89 49 33 97

Carte IGN : 3719 OT

Remarques 

Les châteaux qui dominent Soultzbach-

les-Bains sont relativement peu connus.

Pour certains, il ne reste plus qu'un amas

de pierres qui domine la vallée, témoin

d'un passé lointain.

 

Le Schrankenfels, juché sur son promontoire,

a été restauré et le promeneur jouit d'une belle

vue sur la vallée de Munster, le massif du

Petit Ballon, jusqu'au Grand Ballon. 

 

La promenade se déroule essentiellement en

forêt et est donc particulièrement agréable

en été.

 

Si vous avez le temps, n'oubliez-pas de visiter

la chapelle Ste Catherine et l'église Saint

Sébastien. Vous y trouverez de véritables

chefs-d'oeuvre.

Par la rue du Stumpfen, se diriger vers la grotte. Un sentier (disque bleu) part sur la gauche à l'assaut du Stumpfenkopf.

 

La montée est assez raide ; le promeneur qui veut l'éviter peut emprunter la variante (triangle jaune) en passant derrière l'église par le Rebberg.

 

En tout cas, il faut rejoindre le chemin forestier (triangle jaune) qui monte de manière régulière vers le col de Marbach.

 

Se diriger vers le lieu-dit Bildstoeckle ; arrivé à cet endroit, un sentier permet d'atteindre la ruine du Hattstatt.

 

Revenir sur Bildstoeckle et descendre sur Osenbuhr, d'abord par le chemin, puis par un sentier qui part sur la droite (disque rouge).

 

Remonter la route en direction d'Osenbach et prendre un sentier sur la droite (croix rouge) qui mène au col de Wolfsgrube.

 

Prendre le GR 532 (rectangle jaune) qui mène au Schrankenfels.

 

Visiter le Schrankenfels et poursuivre vers le Haneck (croix rouge). Un amas rocheux entre les deux semble indiquer l'emplacement du Burgthalschloss (voir ci-dessous).

Descendre sur Soultzbach par le Herrenwald (croix rouge). 

Les châteaux de Soultzbach.kmz
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Les châteaux de la vallée de Munster

" ...

La vallée de Munster était riche en vieux châteaux ; en face du Hohenack au-dessous du Haut-Landsberg, se présente la tour de Pflixbourg, où les annales de Colmar font mourir la femme d'un gouverneur d'Alsace*, où le peuple loge des revenants**. Non loin de Wihr, au bas de la montagne appelée Staufen on reconnaît, sur une petite élévation, une enceinte circulaire, c'est la base du château de Girsberg*** ; la ferme voisine s'appelle encore Gigersberg. Pénétrons dans la sombre vallée qui renferme les eaux minérales de Soultzbach ; le village est dominé par les deux châteaux de Schrankenfels et de Haneck ou Hagueneck**** ; la tour du premier est de forme hexagone ; une autre s'élève entre les deux et porte le nom de Burgthalschloss.

 

En 1303, les seigneurs de Hattstatt et de Husen appliquèrent des échelles au château de Haneck et le prirent d'assaut. Il paraît que ce fut sur ceux de Lobegass , qui près de là possédaient un castel appelé Laubeck. Celui-ci est encore majestueux, et sur sa roche escarpée il semble commander à la vallée. En 1294, Cesto nommé par les annales de Colmar le prit de vive force. Ses anciens maîtres le reçurent ensuite en fief de l'évêché et il fut détruit par suite de leurs rebellions envers le nouveau suzerain.

 

Quant au château de Strasberg*****, que Schoepflin dit être connu des seuls habitants, c'est à peine si j'ai pu trouver sa trace sur l'un des sommets qui environne la montagne isolée de Wasserbourg, antique domaine de Bourgogne, que dès le 10ème siècle Rodolphe donna à l'abbaye de Payerne, fondée par sa mère au pays de Vaud. Wasserbourg était alors compris dans ses possessions de Colmar, appelé Churtis Cholumbra. Telle fut l'origine du prieuré de Saint Pierre. Payerne en conserva le domaine direct ; au 15ème siècle elle investit les Ribeaupierre ; ceux-ci passèrent Wasserbourg en sous-fief à la famille Stoerenbourg qui avait aussi dans le village un château de son nom. Il ne reste plus rien de ce dernier.…"

 

* Stéphanie de Ferrette, femme du bailli impérial Conrad Werner de Hattstatt. 

** Légende de la Dame Blanche du Pflixbourg. 

*** Ne pas confondre avec le Girsberg situé au-dessus de Ribeauvillé.

**** Ne pas confondre avec le château du même nom situé au-dessus de Wettolsheim.

***** Egalement appelé Wassenberg et situé sur les hauteurs de Wasserbourg.

 

Tiré de Statistique Générale du Département du Haut-Rhin  publiée par la Société Industrielle de Mulhausen et mise en ordre par Achille Penot : 1831.

Reproduction : gisants de Marguerite de Rathsamhausen et de Jacques de Hattstatt dans l'église Saint Sébastien de Soultzbach.

Origine et rayonnement de la famille de Hattstatt

" Les premières mentions historiques* concernant les seigneurs de Hattstatt confirment leur appartenance à la vieille noblesse d'épée de notre pays. D'autres arguments viennent confirmer ce fait : on peut prouver qu'il y avait déjà au 13ème siécle sept lignées de Hattstatt , à l'époque carolingienne on les qualifie de « boni homines » et leurs relations avec les ducs de Lorraine.

...

Le château situé dans la région de Hattstatt  serait la première possession prouvée de cette noble famille. Le Haut-Hattstatt, considéré généralement comme le berceau de la famille et perché sur les hauteurs à une heure de marche, n'a été construit qu'en 1280-86, à une époque où les Hattstatt formaient déjà une lignée importante et florissante. Rien ne nous laisse présumer que nous devons admettre que le siège de la famille se trouvait au lieu-dit du légendaire Hatschbourg situé entre Hattstatt et Voegtlinshoffen....Le fortification, qui portait le nom de Niederhattstatt,  se trouvait sur une élévation, au milieu du village et elle était entourée de collines couvertes de beaux jardin et de vignes.

...

Le château devait être à l'origine un bien propre des Hattstatt. Pendant la guerre pour la succession que se sont livrés Adolf de Nassau et Albert 1er d'Autriche, Werner de Hattstatt ainsi que le comte Thiébaud de Ferrette et le Schultheiss Cuno de Bergheim ont soutenu le premier. Suite la défaite de Göllheim (1298) où Adolf de Nassau perdit sa couronne et sa vie, l'évêque de Strasbourg Conrad de Lichtenberg, soutien de Albert 1er, en prit possession pour le céder en fief. 

...

Outre les deux châteaux déjà cités, les possessions de la famille de Hattstatt à différentes époques étaient les suivantes : Vieux-Ferrette, Bâle, Binningen près de Bâle, Echery dans le Val de Liepvre, Haneck près de Soultzbach, Hartmannswiller, Herrlisheim, Haut-Eguisheim, Höhingen dans le pays de Bade, Jebsheim près de Colmar, Jungholtz, Kintzheim près de Sélestat, Montreux-Chateau, Bilstein près d'Urbeis dans le Val de Villé, Pfastatt, Pflixbourg près de Wintzenheim, Reichenberg près de Bergheim, Richwiller près de Mulhouse, Schnellenbuhl près de Sélestat, Schrankenfels dans la vallée de Munster, Sommerau près de Rouffach, Sponeck près du Rhin, Soultzbach dans le Val Saint-Grégoire, Thanvillé dans le Val de Villé, Wasigenstein, zum Weyer près de Fribourg en Brisgau et Wihr auVal près de Munster. »

 

* notamment la confirmation en 1518 par l'empereur Maximilien, à la demande du seigneur Hans de Hattstatt, d'un acte daté du 15 avril 1104 établi par l'empereur Henri IV. En l'an 1084 le comte Hughes de Dabo était le seigneur de Thanvillé et du Val de villé. Comme il est mort sans laisser de descendant, le château et la seigneurie furent attribués aux seigneurs de Hattstatt, compagnons d'arme de l'évêque de Strasbourg et de l'empereur Henri IV."

 

D'après die Herren von Hattstatt und ihre Besitzungen : Aguste Scherlen 1908.

Reproduction : le Schrankenfels.

Les Sires de Hattstatt

"Les sires de Hattstatt étaient renommés, comme tous les seigneurs du moyen âge, par la rudesse de leurs formes et l'inhospitalité de leur caractère ; ne descendant que très rarement dans les vallées d'alentour, vivant seuls, ils étaient craints des autres châtelains des environs, qui savaient qu'il n'y avait nul moyen pour eux de venir les forcer dans leurs retraites.

 

On admirait au loin ce château, qui s'élevait à l'entrée du vallon latéral de la belle vallée de Munster. Le soleil planait sur les fenêtres aux lourds barreaux, il éclairait bien quelquefois une scène de bonheur, mais plus souvent encore un lieu de désolation ; et sa douce chaleur ne pouvait pénétrer à travers ces murs épais qui avaient été témoins de bien des infortunes.

 

Cependant, l'un des représentants de cette vieille famille, Conrad Wernher de Hattstatt, l'un des chevaliers les plus dévoués à Rodolphe de Habsbourg, et, par conséquent, à la cause que le futur empereur soutenait, avait pris une part active et glorieuse dans la guerre dite de l'Indépendance. Une des preuves qu'il n'a pas été étranger aux évènements de la bataille Husbergen, c'est qu'il a été appelé à signer, comme garant de son exécution, le traité de paix qui a terminé d'une manière si honorable pour la ville de Strasbourg cette lutte intestine. Cet acte, signé par Sigismond de Géroldseck, seigneur de Rappolstein, et Conrad Wernher de Hattstatt, fut passé à Strasbourg le 6 des ides de mars 1263.

 

Lorsque Rodolphe fut élevé à l'empire, en 1275, il voulut récompenser les services de ses compagnons d'armes, de cette noblesse d'Alsace, qui tant de fois l'avaient soutenu sur les champs de bataille et dans tous ses travaux. Il éleva Conrad Wernher de Hattstatt à la dignité de landvogt impérial de la haute Alsace. Conrad devenait ainsi le délégué de Rodolphe, chargé de maintenir la suprématie de l'empire dans la haute Alsace, d'assurer la perception des subsides et la levée du contingent ; il devait aussi protéger les villes, faire régner la paix entre elles, et, en cas d'attaque du dehors, joindre ses forces aux leurs et se mettre à leur tête pour la défense commune.

 

Les fonctions qu'il remplissait étaient à la fois militaires et judiciares, suivant qu'il s'agissait de défendre les droits des villes par les armes ou de prononcer sur leurs contestations. Il exerçait aussi la haute justice, et nulle condamnation capitale ne pouvait être définitive que sur son ordre.

Suivant la chronique de Colmar, c'est en qualité de landvogt impérial de la haute Alsace que Conrad Wernher de Hattstatt aurait pris une part glorieuse à la victoire de Marchfeld, remportée en 1278 contre Ottokar II, roi de Bohême et de Moravie, qui s'était révolté contre Rodolphe de Habsbourg. Conrad avait amené cent chevaliers alsaciens, montés sur des chevaux bardés de fer, au secours de Rodolphe, et, à la tête de ce corps d'élite, il fit des prodiges de valeur.

 

Conrad était entré, après cette campagne, dans l'ordre Teutonique, cette grande institution de la chevalerie chrétienne fondée à l'époque des croisades, et il mourut en 1283..."

 

Sabourin de Nanton : Les Hattstatt de Soultzbach 1870.

 

"...Lorsque les Hattstatt apparaissent dans l'histoire, la famille se décompose en six branches : celle qui a adopté l'étoile comme emblème, les Jungen, les Harst, les Gutemannen, les Giselmannen et les Entringen.

 

... Le pays d'origine se situe dans la région de Hattstatt, Voegtlingshoffen, Husseren et Herrlisheim.

Toutes les branches de la famille avaient des possessions dans ce district depuis les temps les plus reculés. Une partie de ces possessions était vraisemblablement composée d'alleus.

 

...

 

Conrad Wernher III était un personnage influent en Alsace au 13ème siècle. Il se mit en évidence en se mettant au service de différents souverains de l'époque et parvint à conquérir de nombreux fiefs qui ont permis d'accroître les possessions et la puissance de la famille. Il participa à une croisade dans les années soixantes (1260) et devint garant pour les comtes de Fribourg en 1272.

 

Rodolphe de Habsbourg l'éleva à la dignité de Landvogt d'Alsace. Avec une troupe de chevaliers alsaciens, l'évêque de Bâle et les seigneurs de Ribeaupierre il participa à la victoire de Marchfeld contre Ottokar de Bohême. Il est mandaté auprès de Edouard I, roi d'Angleterre, pour favoriser le mariage de sa fille Johanna avec Hartmann, le fils de Rodolphe de Habsbourg.

 

Rodolphe le nomme châtelain du Pflixbourg, et lui accorde de nombreux fiefs impériaux. Dans la même année, le duc de Lorraine, Frédéric IV, lui cède à titre de fief la moitié de La Bresse, Gérardmer et Longemer.

 

En 1282 il détruisit le château de Girsburg*, mais en 1299, l'évêque de Strasbourg Conrad III le contraint à lui abandonner les possessions de Hattstatt..."    

 

* dans le Val Saint Grégoire, à proximité de Wihr au Val. 

 

d'après die Herren von Hattstatt : Veronika Feller-Vest : 1982 : traduction libre.

Armoiries des seigneurs de Hattstatt : sur un puits se trouvant à Hattsttatt.

Les Schauenbourg en Alsace

"L'origine de cette famille noble issue de la chevalerie du Moyen Age est la forteresse aujourd'hui ruinée de Schauenbourg située près de Gaisbach à proximié d'Oberkirch. C'est dans les actes de fondation du couvent Allerheiligen en Forêt Noire, datant de 1196, que l'on trouve la première mention du château et de cette noble lignée .....

 

En l'an 1471, l'évêque Conrad de Strasbourg* donna en fief à Reinhard le château de Jungholtz. Son fils Nicolas est l'ancêtre de la branche alsacienne de la famille, un autre frère, Frédéric, devint l'ancêtre de la branche Luxembourgeoise par son petit-fils Hartard commandant en 1570 une compagnie wallone à Thionville.

 

La lignée alsacienne, avec Ulrich Theobald de Schauenbourg, se divisa en plusieurs branches. Il épousa Eva de Bärenfels et devint l'héritier de la majeure partie des biens de la famille éteinte des Hattstatt, en particulier la petite ville de Herrlisheim, les villages de Voegtlinshoffen, Jungholtz, Soultzbach et le château du Schrankenfels. Pendant la guerre de Trente Ans, un de ses fils, Hannibal, chevalier de Saint Jean et général de l'armée impériale, s'est couvert d'une gloire éternelle, d'après les dires de l'empereur Ferdinand lui-même, dans la défense de la place-forte de Brisach où il est enterré … "

 

* Conrad IV de Bussnang

Süddeutscher Adelsheros 1845 : traduction libre.

Reproduction : ruine du Schauenburg à proximité d'Oberkirch : User Kerish.

 

Le petit Nicolas

"...D'après Laguille, la famille de Hattstatt s'est éteinte sous le règne de Ferdinand III, empereur d'Allemagne, dans la première partie du 17ème siècle, par la mort de Nicolas de Hattstatt. Ce seigneur qu'on nomme communément le petit Nicolas, à cause de sa petite taille, avait longtemps servi en Espagne en qualité de général de cavalerie.

 

Lassé du service, il demanda à se retirer ; on régla ses comptes, et le roi d'Espagne lui resta devoir un grosse somme qui devait lui être payée dans un certain délai. Le temps du paiement étant échu, Nicolas de Hattstatt le sollicita longtemps par ses lettres. Les réponses d'Espagne n'étant pas satisfaisantes, il se mit à la tête de 40 cavaliers bien armés, entra dans Francfort, où il y avait un envoyé du roi d'Espagne, il l'enleva et le mena prisonnier dans son château, situé dans les montagnes près de Rouffach.

 

L'empereur, offensé de cet attentat, fit marcher les troupes, assiégea le château, le prit et fit prisonnier Nicolas de Hattstatt, qui le défendait.  Il eut pour prison la tour d'Ensisheim, où il languit jusqu'à sa mort, qui eut lieu vers 1643. Comme il n'avait pas d'enfants, ses fiefs furent donnés aux maison de Ferrette, de Montjoie et de Schauenbourg. Ce fut sans doute ainsi que le château de Soultzbach parvint à la famille Schauenbourg, qui le garda jusqu'à la Révolution..."

 

Les Hattsatt de Soultzbach : Sabourin de Nanton : 1870.

Reproduction : le Hattstatterhof à Bâle : possession de Nicolas de Hattstatt.

Casanova à Soultzbach-les-Bains

"L'aventurier et séducteur célèbre, l'homme de lettres et agent diplomatique, le voyageur mondain à travers l'Europe des Lumières que fut tout à la fois Casanova, a passé à Colmar au mois de juin 1762.

 

Il y conduisait une jeune veuve, Mme d'Aché, ainsi que sa fille, dont de proches parents étaient alors établis dan la métropole de Haute Alsace.

 

Accompagné d'une riche marquise entre deux âges, Mme d'Urfé, qui depuis quelque temps ne le quittait plus et partageait avec lui une passion pour les expériences occultistes, Casanova allait ensuite séjourner dans la proche station thermale de Soultzbach-les Bains.

 

Il y fut reçu au château du baron de Schauenburg, seigneur du lieu, qui connaissait la dite Mme d'Urfé. A l'instar de Plombières dans les Vosges, cet ancien village fortifié du vallon de Wasesrbourg débouchant sur la vallée de Munster connut une période faste du XVIIème au XIXème siècle, lorsque la bonne société recherchait avidement de semblables lieux retirés  pour y prendre les eaux, en combinant les vertus d'un séjour curatif, l'aiguillon d'une détente discrète et l'intérêt de contacts mondains..."

 

D'après Annuaire de la Société d'Archéologie de Colmar : Casanova à Colmar : Jean-Marie Schmitt 1999-2000.

Reproduction : Soultzbach : Gravure de M. Merian 1644.

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