Des Basses Huttes au Glasborn

Basses Huttes - Pierre Tremblante - Baerenstall - Glasborn - Col du Wettstein - Basses Huttes

Description de la randonnée
Départ 

Les Basses Huttes : parking en contrebas

de l'église. 

Propriétés 

Distance : 12 km

Dénivelé : 350 m

Restauration :

Ferme Auberge du Glasborn

Ferme Auberge de Musmiss

après le col du Wettstein

Carte IGN : 3718 OT

Remarque

Petite randonnée sur les hauteurs d'Orbey et à

proximité du Linge, lieu de mémoire de la

Grande Guerre.

 

A faire en automne pour profiter des couleurs

chatoyantes des fougères, des sorbiers et des

alisiers.

 

Au Glasborn la vue sur la vallée de Munster est

vraiment splendide. 

Suivre le sentier (restangle bleu blanc bleu) qui conduit à la Pierre Tremblante.

 

Par le GR 531 (rectangle bleu) rejoindre le Baerenstall. Ce chemin rejoint la route du Linge qu'il faut emprunter pendant quelques mètres avant de reprendre le chemin sur la gauche.

 

Prendre le chemin (rectangle jaune) juqu'au Glasborn entre  le Schratzmaennele et le Barrenkopf.

 

Poursuivre sur la crête jusqu'au Wettstein.

 

Contourner le cimetière militaire pour descendre sur Basses Huttes (circulaire jaune). 

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La bataille du Linge : 18000 morts en 81 jours

" ...

L'idée brillante vint de Joffre lui-même, qui tenait absolument à reprendre une ligne de crête sur les Vosges, faisant fi des avertissements de ses subordonnés. Les Allemands avaient eu tout le temps d'installer un véritable camp fortifié sur cette hauteur de 1 000 mètres, relié à l'arrière par un réseau de galeries. Qu'importe: l'état-major donne l'ordre d'attaquer le 20 juillet 1915.

A la baïonnette. Les combattants sont à portée de voix, une tranchée peut être allemande à un bout, française à l'autre. On part au combat à tâtons, à la baïonnette, au couteau, à coups de pierre même. Des hommes vivent là des semaines, allongés dans l'eau glacée, ou dans la neige du terrible hiver 1915, tordus par le gel, la peur, les maladies, la vermine.

 

D'un coup, les troupes d'élite bavaroises lancent une attaque éclair, grillant les Français au lance-flammes ou les asphyxiant au gaz. Le pétrole transforme les fossés en «ruelles de feu», raconte le sergent-major Noël Jourdan. D'autres jours l'artillerie fait un feu d'enfer. «Eruption de volcans, avalanche infernale de poudre, de métal, écrasement, destruction, cyclone diabolique, vision d'halluciné», écrit le capitaine Belmont dans une lettre qu'on peut retrouver dans le mince dossier de documents relatifs à cette bataille au musée de la guerre à Vincennes.

 

Le 4 août, 40000 obus allemands tombent sur un front de trois kilomètres. 2 000 cadavres sont amassés en tas qu'on arrose vainement de phénol. Finalement, le 15 octobre l'état-major français jette le gant. Le Linge est inscrit: «point de friction classé» ; 18 000 morts. Pour rien. Car, depuis, des experts ont souligné que le col ne présentait aucun intérêt militaire, ne surplombant que la forêt, trop éloigné de Colmar ou de la moindre route, ne permettant de contrôler aucun accès est-ouest.… "

 

Libération : 11 Novembre 1997 : Noce Vincent.

Le Linge : lignes de front : Musée du Mémorial.

 

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