Le Brézouard

Col de Chamont - Gissait - Col du Rehberg - Petit Brézouard - Abri du CV - Grand Brézouard - Le Plat - Col de Chamont

Description de la randonnée
Départ

Col de Chamont : accès soit par Fréland,

soit à proximité de Lapoutroie en passant

par Ribeaugoutte. 

Propriétés

Distance : 13 km 

Dénivelé :  600 m

Restauration : Repas tiré du sac au refuge

du Club Vosgien situé entre le Petit et le

Grand Brézouard.

Carte IGN : 3718 OT

Remarques 

La randonnée se déroule essentiellement

en forêt avec une montée régulière jusqu'au

col du Rehberg.

 

Au Petit et au Grand Brézouard, beau

panorama sur la vallée du Bonhomme,

de Fréland et d'Orbey.

Au col du Chamont, prendre la direction du Brézouard par Gissait (disque rouge).

 

Avant le Plat, tourner à droite vers le col du Rehberg (rectangle jaune).

 

Monter au Petit Brézouard et descendre au Refuge du Club Vosgien de Ste Marie-aux-Mines.

 

Grimper au sommet du Grand Brézouard sur le GR 5 (rectangle rouge) puis prendre à droite le chemin qui descend vers le Haycot.

 

Revenir sur Chamont en passant par Le Plat (croix jaune) et Bambois (rectangle rouge blanc rouge).

Le Brézouard
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Singularité du Pays Welche

"...La population diffère également de celles que nous venons de traverser. Tandis qu'à Kaysersberg, à Kientzheim, à Sigolsheim, vous ne rencontrez que çà et là, dans les classes laborieuses, un individu parlant couramment le français, ici, au contraire, vous trouveriez difficilement un paysan sachant l'allemand.

 

Tous comprennent et parlent au besoin assez correctement notre langue, en y mêlant des expressions et tournures de phrases empruntées à celle de Rabelais et de Montaigne ; mais entre eux, ils se servent d'un patois dont le vieux français mal prononcé forme aussi la base, entremêlé de nombreuses locutions, d'origine tantôt latine, tantôt celtique, comme nos patois du Midi. Même différence quant à la disposition des habitations.

 

Tandis que, dans la plaine et dans la vallée inférieure, chaque commune forme une agglomération compacte sans annexes, sans fermes ou maisons isolées, ici, au contraire, chaque commune se compose, comme dans nos départements du centre, de nombreux villages ou hameaux dont chacun a son nom et forme un petit groupe de maisons s'élevant rarement au-dessus d'un cinquantaine (alors c'est ordinairement le bourg, le chef-lieu où se trouvent l'église, la mairie et l'école), se bornant quelquefois à quatre ou cinq, deux mêmes, sans compter les fermes et maisons isolées ayant aussi chacune leur nom. Comparée aux agglomérations d'en bas, cette organisation vous remet sous les yeux l'individualisme gallo-romain en opposition avec l'association germaine.

...

Les noms d'origine latine ou celtique dominent : les Evaux, Grand-Champ, Haute et Basse Combe, le Busset, Remomont (remotus mons ?) La Ben (en celto-breton moderne : le tête), le Bambois, le Grand-Trait, etc...; mais au milieu de ces dénominations romanes, on en rencontre un certain nombre d'origine évidemment germaine : Henzel, Leyman, le Kaelblin (petit veau), Kernodé, Geishof, Oelenbach (ruisseau d'huile), etc...; quelquefois même la dénomination est composée d'un nom allemand et d'un mot français, comme Knolpré (pré de Knoll). Les chefs-lieux de commune ont tous des nom romans, à l'exception de Fréland où l'on retrouve la dénomination germaine : Freyland, terre libre..."

 

Des Vosges au Rhin, excursions et causeries alsaciennes, Paul Huot 1866.

 

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