Au pied du Mont Sainte-Odile

Saint Nabor - Carrefour du Chasseur - Niedermunster - Saint Jacques - Truttenhausen - Heiligenstein - Truttenhausen - MF Urlosenholz - Saint Nabor

Description de la randonnée
Départ 

Saint Nabor : chemin du Mont Sainte Odile 

Propriétés 

Distance : 12 km

Dénivelé : 430 m

Restauration : Relais du Klevner Heiligenstein

Carte IGN : 3716 ET

Remarques

Un départ un peu raide avant d'atteindre le

sentier qui chemine à travers la forêt pour

atteindre la ruine de l'abbatiale de

Niedermunster.

 

La descente vers Truttenhausen et le vignoble

de Heiligenstein est progressive et offre

de beaux points de vue sur la plaine d'Alsace.

Se garer à proximité du chemin du Mont Sainte Odile.

 

Emprunter le chemin (croix bleue) jusqu'au carrefour du Chasseur, puis, le chemin (triangle jaune) vers Niedermunster.

 

Avant de prendre la direction d'Heiligenstein, descendre vers la ruine de

Niedermunster et la chapelle romane Saint Nicolas.

 

Retourner sur le chemin qui mène à Truttenhausen et Heiligenstein (disque jaune).

 

Revenir sur Truttenhausen, contourner l'abbaye pour prendre le chemin qui mène à la maison forestière d'Urlosenholz et à Saint Nabor (triangle bleu).

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A propos de Truttenhausen

"...Le monastère de Truttenhausen doit, comme Saint Gorgon, son origine à Herrade de Landsperg.

… Herrade commença par fonder, le 18 avril 1181, sur un terrain qu'elle acheta des deniers de son abbaye de plusieurs de ses vassaux, une chapelle et une maison d'habitation, auxquels elle adjoignit ensuite une église, un monastère avec cloître et enfin un hôpital et une hôtellerie pour les pèlerins.

 

… Herrade confia le service du monastère à un prévôt et douze chanoines de l'ordre de saint Augustin, du couvent de Marbach, dans la Haute Alsace.

 

… L'histoire de Truttenhausen présente les mêmes alternatives de grandeur et de décadence que celle des deux abbayes de Sainte-Odile*...en 1365, les compagnies anglaises qui ravageaient alors l'Alsace, incendièrent le couvent ; en 1439 et en 1444, il fut de nouveau dévasté par les bandes des Armagnacs.

 

...En 1525, au mois de février, une troupe de paysans révoltés fit une démonstration menaçante contre le couvent ; le Lundi de Pâques (17 avril), une bande plus considérable vint l'occuper pour y établir son quartier général et finit par le livrer au pillage et à la destruction.

 

L'avant dernier prieur, Jean VI de Sonspach (1520 – 1529), s'occupa de nouveau à le rétablir ; mais sous son successeur, Antoine de Cologne, le feu ayant pris par accident , le 5 juillet 1555, dans la maison de bain, attenante à la cuisine, la plus grande partie des bâtiments, y compris l'église et le cloître, furent réduits en cendres ; les religieux se dispersèrent et le prieuré cessa d'exister comme maison religieuse. Truttenhausen fut alors réclamé par les sires de Lansperg, en leur qualité de descendants des fondateurs ; la propriété leur en fut définitivement assurée par le traité de Westphalie (1648).

 

… Frédéric de Landsperg vendit le domaine au chapitre de la cathédrale de Strasbourg, qui fit construire en 1750, sur les ruines du couvent, une maison d'habitation et une métaierie ; en 1763, une nouvelle chapelle fut établie à gauche du vieux clocher. Bientôt après le domaine fut racheté par les Landsperg qui le conservèrent jusqu'à la révolution ; en 1800, ils le vendirent à la famille de Turckheim, qui en est restée propriétaire jusqu'à ce jour..."

 

* Couvents de Hohenbourg et de Niedermunster.

Reproduction : Atthalin Laurent 1904.

Le Mont Saint-Odile et ses environs : Aimé Reinhard : 1888.

L'origine de la baronnie de Turckheim

" … Jean, IVème du nom, auteur des diverses branches de la famille actuellement florissantes, naquit le 2 juillet 1707 et mourut le 8 juin 1793. Chef, comme ses ancêtres, d'une des plus importantes maisons de commerce de Strasbourg, il épousa en 1ère noce Marie-Cléophé Goll ; en 2ème Marguerite Fettich, qui ne lui donnèrent pas de postérité ; enfin en 3ème en 1743, Marie-Madeleine, fille de Jean-Bernard Henneberg, secrétaire du collège des XV, et de Marguerite-Salomé Bischoff, dont il eut cinq enfants :

  • Marie Madeleine (1746 – 1823),
  • Marguerite-Salomé (1747 – 1781),
  • Jean, auteur de la branche badoise ou d'Altdorf,
  • Bernard-Frédéric (1752 - 1831), auteur de la branche française,
  • Marie-Cléophée (1755 – 1827).

Le 8 mars 1782, M. de Turckheim obtint de l'empereur Joseph II, en récompense de services qu'il avait été à même de lui rendre, des lettres patentes, lui conférant, à lui et à toute sa descendance légitime des deux sexes, le titre de baron du Saint-Empire romain, avec le privilège de cesser, à volonté, de le porter sans que ce fait puisse jamais en entraîner la prescription (privilegium non usus). C'est en vertu de ce privilège que l'un des fils* de Jean IV put briguer la charge d'ammeistre, dont les nobles étaient exclus... "

 

*Bernard-Frédéric, mari d'Elisabeth Schoenemann, le grand amour de Goethe, élu maire en 1792 et destitué par la convention ; son fils Jean-Frédéric fut également maire de Strasbourg.

L'Alsace Noble : Ernest Lehr 1870.

Buste de Bernard Frédéric de Turckheim : Temple Neuf de Strasbourg : Ohmacht.

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