Du Hohwald au Champ du Feu

Le Hohwald - Cascade de l'Andlau - Champ du Feu - Chaume des Veaux - Col du Kreuzweg - Witterthalhof - Le Hohwald

Description de la randonnée
Départ

Le Hohwald, se garer près de la poste. 

Propriétés 

Distance : 15,5 km

Dénivelé : 570 m 

Restauration : Ferme Auberge du Kreuzweg

Carte IGN : 3717 ET

Remarques 

Promenade agréable à travers de belles forêts

pour découvrir la cascade de l'Andlau, la chaume

du Champ du Feu et le col du Kreuzweg en

passant par la Chaume des Veaux.

 

Le retour se fait à travers forêt

pour rejoindre Witterthalhof et le Hohwald.

Suivre le GR 5 (rectangle rouge) jusqu'à la cascade de l'Andlau et au Champ du Feu en passant par la source de l'Andlau et aller jusqu'à la Tour.

 

Un sentier (croix bleue puis chevalet rouge) permet d'atteindre la Chaume des Veaux et de rejoindre le Col du Kreuzweg (chevalet bleu).

 

Remonter jusqu'à la villa Mathis pour descendre sur  Witterthalhof et le Hohwald (croix bleue).

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Un fantôme du passé : le sapin de la forêt de Strasbourg

Au Hohwald, gravé sur une stèle en bordure du sentier moelleux qui traverse la belle forêt de Strasbourg, un texte presque illisible que l'on a beaucoup de peine à déchiffrer :

 

"Hier stand die von F. Rückert besungene Strassburger Tanne"

 

Ici s'élevait le sapin de Strasbourg chanté par Friedrich Rückert.

 

Un poème nostalgique du poète allemand Friedrich Rückert (1788 - 1866) dont voici la première strophe :

 

" Bei Straßburg eine Tanne

Im Bergforst, alt und groß,

Genannt bei jedermanne

Die große Tanne bloß,

Ein Rest aus jenen Tagen,

Als dort noch Deutschland lag;

Die ward nun abgeschlagen

An diesem Pfingstmontag." 

 

Près de Strasbourg, dans la forêt, là-haut sur la montagne, se dressait un grand et vieux sapin.

On l'appelait tout bonnement le grand sapin ; un vestige de l'époque où cette région faisait encore partie de l'Allemagne. En ce Lundi de Pentecôte (1816), il a été abattu.

 

 

L'installation du pasteur Oberlin au Ban de la Roche

 " …Fils d'un modeste professeur au Gymnase, plus riche en enfants qu'en écus, Jean-Frédéric Oberlin naquit à Strasbourg le 31 août 1740. Une éducation rigide, une vie de privations allègrement portées le préparèrent à sa carrière future. Etudiant, puis candidat en théologie, précepteur, pour subvenir aux nécessités de l'existence, Oberlin venait d'accepter la place d'aumônier protestant au régiment de Royal-Alsace, quand par une soirée de février 1767 il vit entrer dans sa froide mansarde un ecclésiastique étranger.

 

C'était le pasteur Stuber, du Ban-de-la-Roche, qui venait chercher en ville un successeur pour la cure qu'il désirait quitter, après avoir occupé pendant plus de dix ans ce poste avancé, je pourrais dire perdu, de l'Eglise de Strasbourg. On lui avait désigné le jeune Oberlin comme l'un des rares candidats alors capables de prêcher en langue française et suffisamment dévoués pour accepter une cure d'âmes aussi pénible. Stuber ne cacha point à son interlocuteur les fatigues matérielles et morales qui l'attendraient dans ce recoin sauvage de nos montagnes, et ce ne fut pas sans une lutte douloureuse qu'Oberlin renonça lui-même à ses projets d'avenir. Mais il était de ses âmes fortement trempées que la grandeur même de leur tâche attire, et son choix fut bientôt fait.

 

Le 30 mars 1767, le jeune pasteur s'installait au presbytère de Waldbach, ou plutôt dans la cabane délabrée qui devait lui en tenir lieu. Il put s'assurer bientôt que Stuber ne lui avait point exagéré les difficultés de sa mission pastorale. L'âpre vallon, qui monte des bords de la Bruche au plateau désolé du Champ du Feu, effrayait alors à bon droit les rares visiteurs par son aspect inculte et sauvage ; plus sauvage encore que la nature même étaient les rares habitants de cette région déshéritée par le sort. Sans cesse menacée par la famine, vivant en dehors des limites de la civilisation, la population clairsemée de ses cinq hameaux était entièrement abrutie par l'ignorance, l'ivrognerie et la misère... "

 

Vieux noms et rues nouvelles de Strasbourg : Rodolphe Reuss : 1883.

Portrait de  J. Gottfried Gerhardt 1800 : Musée Oberlin.

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