D'Andlau au Hungerplatz

Andlau - Kastelberg - Col du Crax - Rocher Sainte Richarde - Haut-Andlau - Hungerplatz - Spesbourg - Altenhof - Andlau

Description de la randonnée
Départ :

Andlau : Parking devant l'Abbatiale.

Propriétés :

Distance : 9 km

Dénivelé : 300 m

Restauration : le Hungerplatz.

NB : changement de repreneur en 2018.

Carte IGN : 3717 ET

Remarques :

Une variante de la randonnée précédente avec

départ d'Andlau. Ce circuit présente deux

avantages : une montée par le Kastelberg qui

offre une très belle vue sur Andlau et sa vallée

et une descente plus aisée car plus régulière.

 

Une visite de l'Abbatiale et de sa crypte

s'impose.

 

Monter un peu la rue du Hohwald et traverser la rivière Andlau pour atteindre le sentier intitulé Tour de Ville. Ce sentier nous permet de rejoindre  le chemin viticole qui monte au Kastelberg (disque rouge).

 

Poursuivre ce chemin qui pénètre dans la forêt pour atteindre le col du Crax.

 

Se diriger vers le rocher Sainte Richarde puis vers le lieu-dit Silberberg et le Château d'Andlau (circulaire rouge).

 

Revenir sur ses pas pour prendre la direction du Hungerplatz (circulaire rouge).

 

Rejoindre le Spesbourg par la route, puis, à gauche par un sentier.

 

Pour revenir sur Andlau, éviter le sentier (chevalet rouge) qui descend vers Andlau ; ce sentier débouche sur la route bien en amont de la ville.

 

Préférer le sentier (circulaire jaune, puis rouge) et descendre sur Altenhof.

 

Après une centaine de mètres sur la route du Hohwald, bifurquer à droite pour rejoindre le parking. 

 

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A propos des reliques de Sainte Richarde

« ...Nous avons reconnu, derrière le maître-autel, un tombeau élevé sur quatre colonnes représentant, sur les côtés latéraux , en relief, des faits concernant la vie de la sainte. Vérification extérieure du sarcophage, nous l'avons trouvé entier, à l'exception d'une petite ouverture dans la partie supérieure, qui peut avoir été produite par la chute d'une pierre ; mais nulle part nous n'avons remarqué de traces d'une ouverture faite à dessein, ni d'effraction violente.

 

M. Sultzer, aussi savant anatomiste qu'habile médecin, se mit à tirer du dépôt sacré une pièce après l'autre, indiquant le nom de chacune, à quelle partie du corps elle appartenait, et les plaça ensuite sur une nappe dans la proportion du corps humain. L'opération terminée, l'ensemble représentait le squelette d'un corps humain, et M. le docteur Sultzer en détailla l'inventaire ... »

 

Extrait du procès verbal constatant l'ouverture du tombeau de Sainte Richarde : 28 septembre 1841.

 

«  ...M. l'abbé Deblaye dit que le chef est divisé en deux parties ; en effet, une partie se trouve à Etival, l'autre à Andlau. Celle d'Andlau est mieux logée que celle d'Etival ; elle est renfermée dans un reliquaire artistiquement travaillé par M. l'abbé Appréderis, prêtre du diocèse de Strasbourg. C'est cette relique qui est exposée toute l'année dans la chapelle de la sainte, près de sa première tombe, celle qui est portée à la procession le jour de la fête de sainte Richarde.

 

Après un court séjour au presbytère, les reliques retournèrent à leur place... »

 

Sainte Richarde, son abbaye d'Andlau, son église et sa crypte : F. J. Charles Deharbe curé d'Andlau : 1874.

Reproduction : Abbatiale d'Andlau : décoration de la châsse située derrière l'autel.

 

 

L'effectif des chanoinesses d'Andlau avant la Révolution

"...Les abbesses d'Andlau portaient depuis 1288 le titre de princesse d'Empire. Elles seules prononçaient les voeux perpétuels. Les autres membres chanoinesses n'étaient soumises à la règle du couvent que pour la durée de leur présence. Elles pouvaient quitter l'établissement à tout moment n'étant pas liées par des voeux définitifs...

 

La dédicace d'un livre de piété, publié en 1768, par un père jésuite de Strasbourg nous en donne l'effectif complet. En effet, cet opuscule  traitant  de "l'Imitation de Jésus-Christ", un classique du genre, nous donne la liste précise des chanoinesses capitulaires :

  • la princesse-abbesse Marie-Sophie d'Andlau,
  • Marie-Béatrice de Breitenlandenberg,
  • Marie-Caroline de Hagenbach,
  • Marie-Gabrielle de Schauenbourg,
  • Marie-Henriette de Mullenheim,
  • Marie-Claire de Wessenberg, baronne d'Anspringen,
  • Marie-Françoise, baronne de Wangen-Geroldseck,
  • Marie-Jeanne comtesse de Froberg,
  • Marie-Cunégonde Zorn de Bulach.

En plus, les chanoinesses domiciliaires :

  • Marie-Anne Reich de Reichenstein,
  • Marie-Françoise baronne de Baden,
  • Marie-Concorde comtesse de Reinach,
  • Marie-Anne Sophie de Berckheim

..."

Pays d'Alsace 2006 : Robert Metzger

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